Une réception ce mardi 10 septembre de 5 tonnes de médicaments et de kits de prévention et de contrôle des infections (PCI) à Goma, destinés à renforcer la lutte contre l’épidémie de M-pox dans la province du Nord-Kivu.
Ce don, offert par le gouvernement central, représente un soutien pour la prise en charge des cas confirmés de cette maladie.
Le Nord-Kivu, qui a enregistré son premier cas de M-pox le 1er juin, fait face à une crise sanitaire significative.
À ce jour, huit zones de santé sur les 34 de la province sont touchées. Les zones de Goma, Karisimbi, Nyiragongo, Oicha, Katwa, Mutwanga, Mabalako et Masisi ont vu apparaître un total de 234 cas confirmés. Parmi celles-ci, Goma et Karisimbi sont particulièrement sévèrement touchées et sont considérées comme les épicentres de l’épidémie.
« Nous venons de réceptionner officiellement, des mains du gouverneur de province, un lot important de médicaments et de kits PCI, don du gouvernement central, pour la prise en charge efficace des cas confirmés de l’épidémie de M-pox au niveau de la province du Nord-Kivu, » a déclaré M. Gaston Lubambo, chef de division provinciale de la santé.
Il a précisé que le lot comprend 254 cartons, contenant à la fois des médicaments et des matériels de prévention et de protection pour le personnel soignant.
Dr Gaston Lubambo a souligné que « c’est un privilège pour la province du Nord-Kivu d’avoir bénéficié de cette dotation parmi les 26 provinces que compte la RDC. »
En outre, il a appelé la population à adopter des comportements visant à réduire la transmission du M-pox, qui se propage principalement par contact avec des personnes déjà infectées.
Il a également insisté sur l’importance de « la surveillance à base communautaire » pour endiguer la propagation.
Le Gouverneur de province a, de son côté, mis l’accent sur le besoin de renforcer la surveillance aux points d’entrée de la province, notamment les frontières, les ports et les aéroports.
Il a confirmé avoir demandé aux armateurs de réserver une place sur chaque bateau pour la surveillance de l’épidémie. Le gouverneur a également exprimé le souhait de mettre en place un point de surveillance militaire pour mieux contrôler la situation.
La rédaction
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