Ituri : Un mort et plusieurs blessés lors d’un accrochage entre deux groupes de la coalition FARDC-UPDF*

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Village idohu de l'Ituri. © Photo tiers
Village Idohu de l’Ituri ©Photo droit de tiers

Des accrochages entre deux groupes des forces loyalistes de la coalition FARDC-UPDF ont fait un mort et plusieurs blessés ce samedi 21 décembre 2024, à Idohu, un village situé dans le groupement Bandavilemba en chefferie des Walese Vonkutu, dans le territoire d’Irumu, en province d’Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo.

L’incident, qui s’est produit dans l’après-midi, a été causé par une incompréhension et une confusion entre deux unités de la coalition FARDC-UPDF, pourtant d’une même obédience.

Selon la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), une organisation non gouvernementale locale, quatre civils ont été blessés, ainsi qu’un militaire ougandais engagé dans la force mutualisée FARDC-UPDF.

Christophe Munyanderu, l’un des responsables de la CRDH, a expliqué que les affrontements ont eu lieu entre des militaires revenant de patrouilles de reconnaissance et ceux encadrant des travaux communautaires appelés « Salongo ».

« Il y a eu des militaires qui revenaient de la forêt, de leurs sorties, et des militaires qui dirigeaient les travaux communautaires, qui ont cru avoir affaire à des terroristes des ADF, ce qui a provoqué des échanges de tirs », a indiqué Munyanderu à nos confrères de Bunia Actualité.

Il a ajouté qu’un civil a été retrouvé mort, atteint par balle, tandis que les blessés comprennent quatre civils et un militaire de l’UPDF.

Le responsable des droits humains a insisté sur le fait que l’incident ne devait pas être interprété comme une attaque ennemie.

« Cela ne doit pas faire l’objet de spéculations, il ne s’agissait pas d’une présence de l’ennemi », a-t-il précisé.

La CRDH a rassuré que la situation est désormais sous contrôle, bien que, jusqu’à présent, aucune source officielle sécuritaire ou administrative n’ait commenté cet incident.

Cet incident survient dans un contexte de tensions accrues dans la région, où des attaques attribuées aux ADF (Allied Democratic Forces) ont été signalées tout au long de la semaine dans le territoire d’Irumu.

La rédaction

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