Kasindi : les professionnelles du sexe importent de l’Ouganda le phénomène « tingiza bila oga »

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Dans le paysage des femmes qui exercent le plus vieux métier du monde, il n’y a rien de plus commun que de conserver un petit côté sexy. Dépasser le galbe des fesses pour maintenir le rythme de la clientèle. Rares sont les filles et femmes qui se vantent d’être nues sous leur pantalon, jupe où pagne. Pour éviter intentionnellement de casser toute l’harmonie des jolies formes bombées.

« Nous désirons êtres confortables tout en faisant valoir nos fessiers. Cependant, peu d’habilles réussissent à tenir les deux rôles c’est pourquoi nous nous décidons de s’habiller sans pour autant y mettre le caleçon, celà nous permet de faire trembler les formes de derrière en vue d’attirer l’attention de nos clients potentiels ».

Ironise pour sa part Clevine, (Non d’emprunt pour des raisons d’anonymat), responsable d’une maison de close dans cette entité du territoire de Beni au Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Lors d’un entretien exclusif accordé au reporter de lesvolcansnews.net ce dimanche, les professionnelles du sexe oeuvrant au coin mouvementé de Lubiriha à la frontière de Kasindi précisément au quartier Centre appelé « Kimuti », près de l’église protestante Ceca-20 quelques professionnelles du sex ont avoué que ;

Tous les besoins du modèle classique au design simpliste qu’elle peuvent porter au quotidien, tant en dessous de pantalons préférés, de minis jupes que pour se détendre ou soit en mode de service.

La taille semi-haute des fessiers sans sous-vêtement qui se gonfle naturellement au niveau des hanches, agrémente les mouvements des fesses « Makalio » que les hommes préfèrent en tous cas.

« Au rythme de la tendance actuelle de « Makalio » un phénomène qui tire son origine du monde théâtral, importé de la Tanzanie passant par l’Ouganda, nous sommes obligées de mettre en valeur nos fesses avec les accoutrements qui affinent nos tailles, pour gagner le marché pendant cette période des festivités de fin d’année », affirme une ancienne proxénète.

Cette pratique qui sort de l’ordinaire impactent progressivement certaines élèves filles avec un risque considérable de l’harcèlement sexuel en milieu scolaire. Selon le Pasteur Jadet Butsapo Coordinateur sectoriel de la société civile du Congo « SOCICO », les parents doivent se casser en mille morceaux en marge d’empêcher l’envoûtement de leurs enfants.

Au finish, le confort de la féminité se précipite vers un ordre décroissant au regard des us et coutumes de la tradition africaine en général, et congolaise en particulier.

PAUL ZAÏDI

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