Uvira: “La rentrée scolaire reste un rêve si des solutions infrastructurelles ne sont pas prises après les catastrophes”(CERC)

Le Centre de Recherche sur l’anticorruption “CERC” appelle les autorités compétantes et les organisations humanitaires oeuvrant dans le secteur de l’éduction à penser à la réhabilitation des infrastructures scolaires touchées par les catastrophes naturelles qui ont frappé la ville et le territoire d’Uvira au Sud-Kivu au mois d’avril dernier.

Cette organisation humanitaire qui lutte contre la corruption à Uvira a, dans une enquête ménée apres les catastrophes du mois d’avril dernier, pu repertorier 44 écoles touchées dont 18 complétement detruites,5 111 eleves et 421 enseigants sinistrés avec un décé(enseignant).

Au total, le CERC renseigne que 54 personnes parmi elles plusieurs femmes et enfants ont perdu la vie,5 500 menages touchés, donnant le statut de sinistré à 779 000 personnes.

À cette liste s’ajoute 35 écoles et une université occupées actuallement par les sinistrés sans abris rendant pratiquement impossible une probable rentrée scolaire à Uvira.

Il faut signaler que ces nouveaux occupants des écoles utilisent des piputres, portes et fenetres comme bois de chauffe. C’est le chef du bureau administratif de CERC qui l’a fait savoir dans son point de presse de ce mercredi 03 juin à l’hotel Suisse Plazza au quartier Songo. Me Albert Labani renseigne que son organisation recommande une delocalisation des sinistrés des écoles, une réhabilitation des infrastrures endommagées, une dotation des fournitures scolaires aux élèves et enseignants sinistrés et leur soutien psychosocial sans lesquels la rentrée scolaire à Uvira restera chimerique.

Unega Cédric/Uvira