Journée internationale de la destruction d’armes : Marrion Ngavho fait le bilan depuis 2015 en 2021.

Posted on

À l’ocassion de la journée internationale de la destruction des armes légères et petit calibre célébrée le 09 juillet de chaque année, le coordonnateur national de la Synergie de lutte antimines, Marrion Ngavho s’est prononcé au micro de lesvolcansnews.net.

Lors de son speech, il a fait savoir que les armes sont gardées par plusieurs structures dont la FARDC, la commission nationale de contrôle des alpcs, l’unmas, Sylam ainsi que de commission nationale et internationale.

Par cela, il a poursuivi en donnant le bilan des actions qui ont été menées dans la lutte contre les armes.

 » Beaucoup d’action ont été menées dans les domaines de cette lutte contre les armes légeres et leur problèmes comme la sensibilisation contre la détention illicite d’armes et munitions voir la remise volontaire, la destruction d’armes défectueuses dans le dépôt et même les armes illégalement détenues par les groupes armées  » a-t-il dressé comme bilan.

Toujours dans cette lutte, le coordonnateur national de Sylam a également parlé des avancées significatives dans ce domaine y compris la question de destruction d’armes de depuis 2015.

 » Il y a eu beaucoup d’avancées dont la réhabilitation des dépôts et magazins d’armement dans le site, il y a également eu, depuis 2015, l’identification et marquage de plus de 9 612 armes qui sont utilisées par l’ICC N, la Pnc et la FARDC voir même celles qui sont gérées par les dépôts de munitions, la construction en République démocratique du Congo de 8 armureries et plus de 11 274 armes sécurisées dans le coffre et dans les ateliers. Il y a également eu des formations de plus de 17 milles officiers de sécurité dans le domaine de la gestion sécurisée des armes légères et de petits Calibres mais aussi les munitions. Par rapport à la destruction, l’unmas en collaboration avec la monusco, les fardc et la commission nationale de contrôle d’armes a réussi à détruire depuis 2015 plus de 1658 armes qui ont été retrouvées par les acteurs du Congo central, de l’Ituri, du Nord et Sud-kivu. » ajoute-t-il.

Tout en poursuivant son speech, il ne s’est pas empêché de parler sur les conséquences liées à la détention illégale d’armes ainsi que leurs circulations illicites tout en se martelant aussi sur la partie Est et particulièrement en province du Nord-Kivu.

 » Les armes légères et des petits détails calibres sont des petites armes qui peuvent être montées et démontées, utilisées avec des petites munitions qui sont toujours utilisées par des inciviques non contrôlés pour causer la terreur à la population, pour créer de violations armées telles que : tueries, massacres, kidnapping, le vol, viol, terrorisme, les menaces armées même les obligations immorales qui sont obligées aux paisibles citoyens  » poursuit notre source.

Avant d’adresser ses recommandations à toutes les couches de la population, il a parlé de certains défis rencontrés dont la porosité des frontières internes et externes, la perte et l’abandon d’armes et de munitions lors de déploiement des unités opérationnelles mais aussi lors des combats lourds dans les zones en conflits, la non maîtrise des effectifs des porteurs d’armes, de nombres d’armes et des munitions en circulation et enfin la multiplicité des groupes armés locaux et étrangers qui créent la mafia de trafic illicite et avec ces armes tout en essayant de déranger, de chasser les populations et cela crée le déplacement et le désordre sécuritaire au niveau des provinces comme dans les villes

Ainsi donc la Sylam entant que structure de lutte antimines et bombes recommande au gouvernement de mener régulièrement l’identification, le marquage d’armes, de se rassurer du contrôle de la circulation de la détention d’armes et de sécuriser les frontières internes comme externe tout en organisant un programme DDR communautaire intégré et soutenu pour empêcher les démobilisés qui ne sont pas pris en charge de rentrer dans la brousse et continuer à tracasser la population. À la population de dénoncer tous les détenteurs illégaux d’armes et de ne pas garder, toucher, ni cacher les armes mais en informer aux policiers. Enfin aux groupes armés de se désolidariser de semères des guerres, de tireurs des ficelles et de se rendre aux forces pour une construction de la paix, pour une réintégration sociale et le développement de la RDC.

Zaina Bwale Godlive

  • Share

0 Comments

Leave a comment