Dans un message lancé ce weekend aux autorités du secteur étatique oeuvrant dans le circuit de la mobilisation des recettes destinées au trésor public, l’ancien chef du secteur de Ruwenzori et Premier Président de l’association congolaise des commissionnaires agréés en douane (ACCAD ex Unadedo) M. Boozi Sindiwako Bin Vuhaka, plaide pour l’assouplissement des conditions liées à la taxation des opérations d’import-export par lien de versements échelonnés.
« Nous connaissons un problème très sérieux parce que notre poste frontalier quelque soit l’état sécuritaire dans laquelle traverse cette entité, on nous classe parmi les frontières qui sont le plus fréquentées de la République. Et comme on est la 3 èm frontière de la RD Congo, on nous classe en matière de taxation au même titre que la frontière de Kasumbalesa et Matadi, ce qui n’est pas réel au regard des situations sécuritaires que nous traversons « , a indiqué M. Boozi Sindiwako Bin Vuhaka.
Cet homme d’Etat estime que, les réglementations douanières et fiscales doivent s’adapter aux réalités sécuritaire qui détériorent le tissus économique dans le grand Nord-Kivu et ses environs d’où, la pertinence d’une lutte collective pour le bien-être du commun des mortels.
« L’inspecteur de la DGDA – Kasindi en soit il ne peut rien, mais qu’il communique à sa hiérarchie pour communier les efforts vers l’assouplissement fiscal », a-t-il chuté.
D’une part le besoin de mobiliser les recettes publiques s’impose, de l’autre côté c’est les carences et les modalités inadaptées qui résultent du gouvernement central de la RD Congo, qui inondent l’administration fiscale nationale. Très souvent le problème se pose au niveau de droit de douane, la TVA à l’import et les taxes parafiscales.
Paul Zaïdi
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