Sud-Kivu : nouveaux cas de déplacés signalés dans les hauts plateaux de Kalehe (alerte)

Posted on

Les hauts plateaux du groupement de Buzi dans le territoire de Kalehe dans au Sud-Kivu, enregistre des nouveaux déplacés en provenance de Rubaya, Ngungu et Kabingu, Matanda, Kasaki en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu après des violents affrontements entre les terroristes du M23 et les forces gouvernementales aux côtés de Wazalendo.

Selon le cadre de concertation territoriale de la société civile de Kalehe qui a fait l’alerte, c’est à partir du jeudi 02 mai 2024 qu’une arrivée pléthorique des déplacés s’est observée sur les axes de Lumbishi, Numbi et Shanje avec les leurs bétails.

La plus part de ces déplacés sont des femmes enceintes, des personnes de troisième âge, les enfants et les personnes en situation d’handicap. Ces derniers vivent dans des conditions humanitaires déplorables.

« Nos frères déplacés se sont installés dans des écoles, églises et d’autres passent la nuit à la belle étoile dans des entités citées ci-haut, mettant en péril toutes les activités socio-économiques. Il a été constaté que ces déplacés vivent dans une promiscuité qui les expose à toutes sortes des maladies », alerte Delphin Birimbi, coordinateur de l’organisation Ensemble pour la promotion des droits humains (EPDH asbl).

Tout en présentant les compassions à ces compatriotes déplacés en provenance du Nord-Kivu et à la population de Kalehe qui continue à accueillir les déplacés, le cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe recommande aux autorités militaires de renforcer et déployer les éléments FARDC sur l’axe Lumbishi-Numbi Shanje jusqu’à Minova et assurer une meilleure coordination des Wazalendo, surtout en évitant d’agir avec retard pour la restauration de la paix. Cela permettra aux déplacés de regagner leurs milieux respectifs.

Cette structure demande également à la population de Kalehe et aux déplacés de guerre de veiller sur les conditions hygiéniques dans les différents sites de déplacés même si c’est difficile suite à l’afflux et à l’arrivée massive des déplacés du jour le jour. Aux humanitaires d’envisager une assistance en vivre et non vivre aux déplacés de guerre dans cette partie de l’Est de la RDC.

À la société civile d’ajouter que tout mouvement suspect doit être dénoncé pour prévenir des probables infiltrations des terroristes du M23-RDF.

Jackson Luanda Maliyabwana

  • Share

0 Comments

Leave a comment