Arrêté depuis le 08 septembre 2023 à l’aéroport de Ndjili à Kinshasa pendant qu’il s’apprêtait à rejoindre Lubumbashi (la ville cuprifère), le journaliste Stanis Bujekera correspond du magazine Jeune Afrique traîne jusqu’à présent dans la prison centrale de Makala à Kinshasa, la capitale congolaise.
Selon des sources proches de la justice, ce chevalier de la plume est accusé de propagation de faux bruits et de diffusion de fausses informations dans le dossier qui lié à l’assassinat de l’acteur politique Chérubin Okende, proche à Moïse Katumbi Chapwe ancien Gouverneur du Haut-Katanga.
Depuis son interpellation, des dizaines des journalistes se sont décidément engagés dans la lutte acharnée en guise d’obtenir sa libération sans aucune condition. Mais aussi, plusieurs personnalités influentes de la planète terre s’intéressent de plus en plus à cette situation de la privatisation de liberté à l’endroit du journaliste Stanis Bujekera.
« Une démocratie n’emprisonne pas ses journalistes. Une démocratie digne de ce nom repose sur un principe minimal ; le droit à la liberté d’expression », a indiqué madame Nadia Yala Kisukidi (Philosophe) qui se joint aux appels à la libération de Stanys Bujakera.
Les attentes à la liberté de la presse et au droit à l’accès à l’information constituent une menace sérieuse, vis-à-vis de la jeune démocratie de la République Démocratique du Congo.
Dans un point de presse récemment tenu par le ministère de l’intérieur Peter Kazadi il a été révélé que, Stanis Bujekera est arrêté pour une enquête technique suite à un document qu’il aurait publié, contenant des controversées.
Par contre Maître Hervé Diakese avocat de Stanis Bujekera estime que son client été toujours dans le collimateur de la justice congolaise et selon lui, il ne va pas croiser les bras jusqu’à ce que le journaliste incarcéré puisse obtenir sa liberté totale.
PAUL ZAÏDI