Les chefs qui attendent des rapports ‘financiers’ aux policiers après chaque patrouille, causent l’insécurité à Goma

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Pourtant ils ne sont pas des collecteurs de taxe ni d’impôt, ni vérificateurs de l’Etat, certains chefs des patrouilles nocturnes au sein de la police en ville de Goma font deux rapports à leurs hiérarchies. C’est notamment le rapport sécuritaire et le rapport financiers tous obligatoires.

Comment ça se passe ?

C’est une convention informelle qui se conclue entre les commandants et ses chefs de patrouille. À chaque soir, les policiers sont tous heureux et chacun lutte pour qu’il soit aligné sur la liste de ceux qui doivent monter la garde.

La nuit tombante, ce sont les motards sans gilets qui sont les premières victimes. La victime est soumise à un arrangement direct dans un coin suspect pour que sa moto ne soit pas transmise au bureau. En deuxième lieu, ce sont les travailleurs qui tardent au boulot et les autres retardateurs. Ces derniers sont fouillés sérieusement par les agents des sécurités qui malheureusement ne contrôlent plus les pièces d’identités ou les objets suspects sur les sujets. Au cours de la fouille, argent, les téléphones et les biens de valeurs sont dépouillés des pauvres habitants et cela dans presque tous les quartiers de la ville de Goma. C’est de cette manière que l’insécurité s’est généralisée dans la ville. «Visiblement, les bandits nocturnes ont disparus à Goma et la police les a remplacé ».

Bien attendu, la population ne sait plus à quel saint se vouer quand ses protecteurs se constituent à des bourreaux.

Face à cette situation qui rend la vie difficile à toute la prolation de la ville de Goma, les autorités devraient envisager une solution pour éradiquer ce système qui est en train de s’officialiser dans le rang de la police sous peine de voir la population se soulever.

L’œil de l’économiste

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