La reprise des hostilités ce jour par les éléments de la milice CODECO dans le secteur de Walendu Djatsi en territoire de Djugu entraîne déjà des effets néfastes sur le social de la population locale.
À part les paralysies des activités scolaires et des déplacements des habitants de Pitsi, Pimbo sur la RN 27 depuis le mardi 18 septembre dernier, la coalition associative résolue pour la défense des droits de l’homme COARDHO basée à Djugu craint déjà une éventuelle année blanche car plusieurs enseignants et élèves fuient vers les zones jugées sécurisées.
« Premièrement, suite à la grève des enseignants des écoles non prises en charge, les élèves s’étaient concentrés dans certaines écoles catholiques mais avec l’insécurité qui a débuté là-bas, tous ont abandonné le chemin de l’école depuis le 19 septembre dernier. À part ça, l’économie et les activités transportuaires sur la RN 27 précisément à Pitso et Pimbo sont paralysées » a révélé Ngabu Ngandru Benjamin, son sectionnaire.
Celui-ci crie à la responsabilité du gouvernement congolais pour vaincre ce gouffre de la guerre en territoire de Djugu.
« Que l’état Congolais prenne ses responsabilités en main car à ce niveau on risque une année blanche. Loin de ça, le rétablissement de la sécurisation est de sa compétence » poursuit-il.
Rappelons que depuis le mardi 19 septembre dernier, les miliciens CODECO ont multiplié des attaques contre les FARDC dans cette partie du territoire de Djugu et cela sans aucune cause pourtant ils sont signataires de plusieurs actes d’engagement. Le cas récent du dimanche 24 septembre dernier toujours en secteur de Walendu Djatsi précisément à Gbakalu où la milice CODECO a tendu une embuscade aux militaires FARDC qui l’ont vite démantelé et qui avancaient un bilan de 5 morts du côté ennemi et 3 blessés du côté armée.
Nickson Manzekele