Au lendemain de l’assassinat vendredi dernier d’une élève d’environ 14 ans à Loashi dans le territoire de Masisi, l’armée vient de donner sa réaction.
Si pour les acteurs de la société civile, c’est un élément FARDC commis à cette barrière de Loashi qui est à la base de ce meutre, l’armée, quant à elle, rejette en bloc ses allégations.
Dans une interview à nos confrères de Masisi, le Major Guillaume Njike, porte parole de la 34 ème région militaire incrimine plutôt les rebelles de l’Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain APCLS du chef milicien Janvier Karaire qui, selon lui, ont été d’ailleurs déjoué par les FARDC dans leur tentative de braquage d’un minus bus de transport dans la contrée.
« La mort de cette élève est survenue quand les APCLS de Janvier Karaire, groupe armé actif dans la zone, tentaient de braquer un mini-bus. Alertée par les tirs de ces inciviques, l’armée est vite intervenue et le bus a été sauvé de justesse. Il y a eu évidemment échange des tirs entre les éléments négatifs des APCLS et les forces loyalistes et après cela, on s’est rendu compte qu’il y’avait des dégâts collatéraux. Mais dire que c’est l’armée qui a tiré à bout portant, c’est faux » a déclaré Le Major Guillaume Njike Kaiko
Le porte parole de l’armée au Nord-Kivu annonce par ailleurs que des enquêtes ont déjà été ouvertes par les experts en balistiques qui pourraient, grâce à leurs résultats, éclairer l’opinion publique sur les vrais auteurs de ce meutre avant d’indiquer que c’est une manière dilatoire de ce même groupe armé qui, en accusant l’armée, veut ternir l’image des forces de sécurité qui font actuellement un bon job dans le Masisi.
Pendant ce temps, les acteurs de la société civile et politiques de la région campent sur leur position et disent envisager sortir incessamment une autre déclaration qui pourra prouver l’implication de cet élément FARDC dans ce meutre de cette élève Tumsifu qui a été abattue puisque accusée de n’avoir pas payé 500fc comme taxe imposée à tous les usagers de cet axe routier avant toute traversée.
Victoire Muliwavyo
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