Le chef du groupement Djaiba, entité voisine du groupement Fataki en territoire de Djugu appelle les volontaires humanitaires voir le gouvernement congolais à réhabiliter l’hôpital général de référence de Fataki qui est d’importance capitale dans la zone.
Cet appel intervient 3 semaines après les affrontements entre l’armée et les miliciens de la Codeco à Fataki, affrontements qui avaient occasionné la destruction et le sabotage de plusieurs édifices publics par ces rebelles émis de mauvaise foie.
Dans un entretien avec lesvolcansnews.net ce mercredi 07 juillet 2021, Jean-vianney Mateso D’zibo indique qu’avec l’effectif élevé à ce jour de la population venant du groupement Fataki vers sa juridiction, les vies humaines sont exposées car vivant sans structure sanitaire dans la région à haut risque.
» Lors de la dernière attaque ici, il y a eu la destruction de l’hôpital général de référence de Fataki. Voilà pourquoi nous voulons demander s’il y a la possibilité qu’on puisse voir le problème de l’hôpital parceque l’hôpital, jusqu’à présent, ne fonctionne pas et avec l’effectif de la population qui est ici, ça devient un grand problème. Alors, s’il y a une organisation non gouvernementale qui peut se charger avec la réhabilitation de l’hôpital, ça serait mieux qu’il le fasse le plutôt possible » a lancé comme cri d’alarme ce chef coutumier.
S’agissant de la situation sécuritaire dans la zone de Fataki et environs, notre source précise qu’elle est relativement calme suite à la présence des éléments FARDC à qui il demande de, surtout, sécuriser les établissements publics. À l’en croire, le rétablissement de la paix dans le territoire de Djugu constitue leur seule attente aux autorités de l’état de siège. Il revient à ce terme.
» La population de Djugu en général et mon groupement en particulier attend du gouverneur la paix par ricochet la sécurité et que les atouts de Fataki soient surveillés et sécurisés par les militaires « poursuit-il.
Pour rappel, les affrontements entre les éléments de la Codeco et l’armée loyaliste à Fataki le samedi 12 juin dernier s’étaient soldés sur un bilan de 21 miliciens neutralisés et plusieurs autres blessés, échec qui a poussé ces renégats à saboter certains édifices publics et scolaires.
Nickson MANZEKELE à Fataki/Ituri