Eugène Diomi Ndongala opposant de l’ancien président de la RDC a quitté la Prison de Makala de Kinshasa ce jeudi dans l’avant midi après environs 7ans d’emprisonnement principale pour viol à l’aide de violence, exposition d’enfants à la pornographie, détention d’enfants et tentative de viol d’enfants.
Plusieurs militants de la Démocratie chrétienne (DC), son parti politique, ont célébré sa libération devant la porte de la prison et devant la rue de la capitale congolaise.
Le ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, Alexis ThambweMwamba, a libéré sous conditions le condamné Eugène Diomi Ndongala, par un arrêté signé le 20 mars et rendu public le même jour.
Selon l’arrêté, il est demandé à Diomi Ndongala de ne pas encourir une peine privative de liberté entre la période s’étendant du 20 mars au 8 avril, de ne pas causer du scandale par sa conduite, de ne pas se livrer à des déclarations et activités politiques de nature à troubler l’ordre public et le bon fonctionnement des institutions étatiques.
Il lui est aussi demandé de ne pas sortir du territoire national sans l’autorisation préalable du Procureur général près la Cour de cassation, de ne pas se rendre dans aucun point de sortie du territoire national pendant toute la durée de l’épreuve , de ne pas se retrouver dans un périmètre de 500 mètres d’une école des filles pendant les heures des cours et de se présenter chaque lundi devant le Procureur général près la Cour de cassation.
Pour le ministre, la libération définitive sera acquise à l’intéressé si la révocation n’est pas intervenue avant le 8 avril 2023.
M. Diomi Ndongala, avait été arrêté le 8 avril 2013 avant d’être condamné le 26 mars 2014 par la Cour suprême de justice à 10 ans de servitude pénale principale pour viol à l’aide de violence, exposition d’enfants à la pornographie, détention d’enfants et tentative de viol d’enfants.
GABRIEL CIZUNGU, Stagiaire