Les jeunes filles de la province de l’Ituri, située au nord-est de la République Démocratique du Congo, entrent dans la danse pour contribuer à la recherche de la paix, devenue rare depuis le mois de décembre 2017.
C’est dans cette optique qu’elles ont été outillées, le 27 juin, sur leur importance ou leur apport dans le rétablissement de l’autorité de l’état par la synergie des jeunes filles de l’Ituri.
Il était plus question de les appeler à dénoncer mais en grande partie sensibiliser leurs frères, oncles, soeurs, amis voire petits amis qui peuvent être dans les groupes armés à laisser la vie de la brousse car l’état Congolais a besoin d’eux dans plusieurs domaines vitaux.
« Dans le cadre d’éveiller la conscience de la jeune fille pour la participation dans le processus de paix, vous savez que nous sommes dans une province qui est pleine de problèmes d’insécurité. Nous avons voulu que la jeune fille soit active, qu’elle soit participante pour que la paix revienne dans l’Ituri comme elle est la première victime » a indiqué Sarah Muderwa, coordinatrice de la synergie des jeunes filles de l’Ituri.
Estimées à une soixa-dizaine et venues de plusieurs organisations féminines, universitaires et autres, ces jeunes filles ont pris l’engagement d’apporter leur pierre à l’édifice qui n’est rien autre que la recherche de la paix. L’une des participantes estime que la réussite de leur engagement passera par la prise de conscience individuelle.
« Nous engager une chose,.. , mais une prise de conscience individuelle est la clé de cet engagement pour la paix que nous venons de prendre » a estimé Viviane Keranda, une étudiante en L2 Économie de Développement à l’Université de Bunia.
Cette activité organisée dans la salle de réunion de la commune Mbunya, il faut signaler, a connu la participation de Gouverneur militaire Luboya via sa conseillère en charge de genre, famille et enfant qui a clôturé l’activité mais aussi d’une députée provinciale femme Christelle Maneno.
Cette dernière était aussi conférencière et a axé son intervention sur la thématique : « Jeunes filles, battons-nous pour le retour et le maintien de la paix car le futur est féminin ».
Nickson Manzekele
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