Ce lundi 11 novembre aucun enseignant ne sera à l’école et aucun cours ne sera dispensé jusqu’à nouvel ordre.
C’est en tout cas ce que viennent de décider les enseignants grévistes de la ville de Goma , ce 9 novembre. C’est à l’issue de leur réunion d’évaluation de deux semaines durant les quelles ils dispensaient les cours en attendant les résultats d’une commission mixte qu’ils avaient mis conjointement avec le gouvernement pour statuer sur la question de leurs revendications mais sans succès à les en croire.
» Vous êtes sans ignorer que nous étions en grève depuis un temps et cela à fait couler beaucoup d’encre et de salive jusqu’à ce que nous avions, au cours d’une réunion de ce genre, opté pour sa suspension pour deux semaines. Durant ces deux semaines nous étions en train d’enseigner en attendant et en ayant l’espoir de nous voir remis dans nos droits par le gouvernement, malheureusement le gouvernement n’a pas répondu à nos revendications. Il était question d’attendre quelques missionnaires et inspecteurs qui devraient venir de Kinshasa pour faire le contrôle et récolter les donnees pour les N.P et les N. U, nous les avions attendu mais ils ne sont pas venus. À part ça, il était question aussi de payer les N. pet les N. U sur le listing de novembre, le listing est sorti et rien n’a été signalé comme frais à payer. Chose qui nous pousse de décider de relancer notre mouvement de grève » , a déclaré Georges BAREBERAO, enseignant d’anglais à l’institut MIKENO et porte parole de ces enseignants grévistes .
Dans cette question, certains militants et acteurs politiques s’y font injerer, mais les enseignants ne veulent pas que cette décision soit politisée. D’ailleurs pas plus tard qu’hier quelques militants de L’UDPS sont allés troublés le déroulement des cours au collège MWANGA et institut MAJENGO, deux institutions de la place, c’était pour tenter de leur influence pour qu’elles ne refoulent pas les élèves. Cette situation a occasionnée des graves incident provoquant des blessés. Les enseignants disent pardonner ce comportement que ne cessent d’afficher certains militants depuis le déclenchement de leur mouvement de grève et invitent les militants et autres acteurs politiques à leur laisser leur propre combat avec le gouvernement. Combat pour le respect des droits humains.
Pour rappel, depuis le déclenchement de leur mouvement de grève le 1er octobre dernier, ces enseignants grévistes des écoles conventionnées et celles publiques réclament la reconnaissance des N.U et N.P sur le listings de paie et l’amelioration des conditions salariales pour les enseignants juges de « payés » .
Victoire Muliwavyo/Lesvolcansnews.net