COP 29 à Bakou : la RDC influence la diplomatie climatique

Considérée comme le 2 ème poumon climatique du monde, le combat pour le respect du prix de crédit carbone se révèle très indispensable pour la RD Congo qui exige des accords clairs et praticables dans une échéance logique, à la COP29 qui doit se conclure par un nouvel objectif d’aide financière, au cœur du continent africain.

C’est dans ce cadre que le Président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est décidé de déléguer la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à la 29 ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui se déroulera du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, Capitale de l’Azerbaïdjan.

Ce rendez-vous mondial s’inscrit dans la logique de potentialiser l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique.

La Première Ministre de la RD Congo Judith Suminwa Tuluka a tout de même rappelé au monde que, la RDC ne « préserve pas la nature par gentillesse », et de surcroît, elle doit être rétribuée à juste titre pour son grand rôle dans le maintien de l’équilibre de l’écosystème mondial et la réduction de la déforestation.

Il convient de signaler en premier lieu que, le Royaume-Uni s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81% d’ici 2035 par rapport à 1990. L’annonce a été faite par le premier ministre Keir Starmer lors de la COP29 en Azerbaïdjan. Le mardi 12 novembre, Antonio Guterres est revenu sur une année marquée par de nombreuses catastrophes naturelles et a plaidé pour qu’un accord soit trouvé afin d’aider les pays en développement.

Pays riches comme pauvres ont été touchés par des catastrophes naturelles ces douze derniers mois, les plus mortelles ces dernières semaines étant les violentes inondations en Espagne et le passage de l’ouragan Héléne dans le sud-est des États-Unis.

PAUL ZAÏDI