Beni : La population appelée à être solidaire envers les rendus «ex-combattants» (PDDRC-S)

Posted on

La partie orientale du pays en grande partie l’Ituri et le Nord-Kivu, faisant face à une insécurité grandissante avait été soumise par le chef de l’état congolais, au programme de désarmement démobilisation réinsertion communautaire et stabilisation P-DDRCS pour imposer la paix via la sensibilisation des groupes armés.

À en croire Julien Lunga Shutshe, communicateur local du P-DDRCS, ce programme a été exécuté dans la région de Beni avec comme objectif d’aboutir au désarmement des combattants qui aimeraient se rendre volontairement pour favoriser le retour de la paix.

Une fois rendus, les ex-combattants sont, d’abord, pris en charge psychologiquement ensuite soutenus par le gouvernement à travers des petites activités génératrices de revenus pour laver leurs mémoires afin qu’ils oublient des actes barbares dont ils ont été auteurs ou co-auteurs avant leur réinsertion dans la communauté:

« Nous sensibilisons les combattants pour qu’ils se rendent volontairement. Ceux-ci sont traumatisés avant de se livrer à ces actes criminels, voilà pourquoi nous avons l’obligation de savoir le pourquoi de leurs enrôlements dans des groupes armés. La manière exacte de le récupérer, c’est d’abord les équiper en activité génératrice des revenus et ensuite leurs soumettre les séances psychologiques pour laver leurs mémoires » a t-il-indiqué.

Cette bouche autorisée évalue jusque-là des positives les activités encore en cours d’exécution dans le cadre de ce programme qui lutte pour le retour de la paix. Pour l’instant dit-il, une centaine de rendus sont pris en charge psychologiquement dans le camp de Mambangu et seront bientôt réintégrés dans la communauté en ville de BENI.

Pour ce faire, Julien Lunga Shutshe appelle les habitants à leur faciliter la tâche surtout en collaborant et en acceptant ces rendus dans la société.

« Le programme du PDDRC-S jusqu’à présent évolue sans faille surtout que nous avons réussi à sensibiliser une centaine des gens seulement en Béni. C’est ainsi que nous appelons les habitants d’être modérants. Je nous appelle une fois de plus d’accepter les ex-combattants comme les fils de chez nous. Nous devons vivre avec eux pour qu’ils ne se sente plus coupable des actes indésirables dont ils ont été auteurs » poursuit-il.

Il faut rappeler que c’est à l’année 2022 que ce programme a été effectif dans les provinces pilotes notamment Sud-Kivu, Nord-Kivu et Ituri.

Espérance Mahamba, à Beni

  • Share

0 Comments

Leave a comment