Le député national, élu de Rutshuru, Jean-Paul Segihobe et ancien recteur de l’Université de Goma ne pouvait se taire face aux conditions inhumaines dans lesquelles vivent les déplacés de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo obligés de demeurer dans des camps de déplacés à Kanyaruchina et Kibumba à cause de la Guerre qu’imposent les rebelles du M 23, soutenus par l’armée Rwandaise.
Jean Paul Segihobe estime qu’il ne faut pas oublier ces compatriotes qu’il a visités lors de ses vacances parlementaires il y a peu. Ne pouvant se rendre dans son fief, il a été contraint d’opérer une descente de compassion.
‹‹ Ces congolais attendent du gouvernement une réaction efficace à leur situation, ils sont désireux de regagner leurs milieux de vie naturels. Les déplacés qui sont comptés en plusieurs centaines de foyers dans des conditions de précarité, mort, vol, viol, maladie sont autant des maux répertoriés et la liste est pas exhaustive ›› a dit cet élu de la circonscription électorale de Rutshuru et professeur des Universités.
Quelle légitimité des institutions issues des élections sans Rutshuru, Masisi et Nyirangongo ?
Le professeur Segihobe Bigira se pose des questions pertinentes sur les institutions qui découleront des élections sans le vote de ces congolais.
‹‹ Elles auront quelle légitimité vis à vis de ces compatriotes qui n’auront pas voté ces dirigeants aussi bien au niveau provincial que national assemblée provinciale, sénat et Président de la République ›› s’interroge-t-il.
Rutshuru, Masisi et Nyirangongo ne doivent pas être pris comme territoires qui subissent la balkanisation, a ainsi lancé un cri d’alarme à la communauté nationale et internationale lee député Jean-Paul Segihobe qui a dénoncé les massacres que subissent ses électeurs de la part du M23, un mouvement rebelle soutenu par l’armée Rwandaise.
Il a aussi condamné ce carnage signalé le 30 Août dernier à Goma. Il faut espérer que cette sortie médiatique du député national boostera le travail déjà entrepris par plusieurs personnalités.
Bravo Zulu