Beni : la société civile exige la mutation des militaires des brassards carottes et noirs hors les provinces sous état de siège

Cette exigence est issue de l’assemblée générale extraordinaire tenue ce mercredi 13 juillet 2022 à Mutwanga chef-lieu du secteur de Ruwenzori organisée par les structures membres de la société civile forces vives, à la quelle les comités des communes urbano-rurales de Bulongo et Lume ont pris part. Un tableau extrêmement sombre de l’évolution de la situation sécuritaire a été peint par les animateurs de cette structure citoyenne.

Cette observation tragique s’illustre par la prolifération des actes tellement violents commis à l’endroit de la population civile par les terroristes du réseau des ADF/MTM, en dépit des efforts de guerre amorcés par le gouvernement congolais à travers les forces armées. La société civile note tout de même, une véritable léthargie aiguë dans la prise en charge des alertes sur la mobilité de l’ennemi qui terrifie la région.

Selon une déclaration lue par M. Bernard Muke vice-président de la société civile forces vives du secteur de Ruwenzori, l’option d’une complicité en outrance des certaines autorités n’est nullement écartée, et celà se justifie par une inefficacité indiscutable des opérations militaires dans la zone opérationnelle.

« Comme certaines unités affiche une fatigue, qu’elles soient mutées dans d’autres provinces à part le Nord-Kivu et l’Ituri, notamment les brassards carotte et noir. Nous dénonçons le silence de la MONUSCO sur la violation des droits de l’homme face aux tueries des civils dans le Ruwenzori alors qu’elle s’était prononcée, lors des attaques des positions des ADF par l’UPDF la fois dernière », extrait de cette déclaration.

Pour la continuité des opérations militaires, la société civile forces vives du secteur de Ruwenzori exige l’unicité dans le système de commandement contre l’ennemi, par une action de synergie en interne et en externe.

PAUL ZAÏDI