Tenant compte de sécurité et d’humanisme et s’inspirant des articles 9, 13, 29 et 37 de la convention universelle de droit de l’enfant, les autorités de l’état de siège sont appelés à exercer valablement les missions régaliennes inscrites dans les prérogatives selon les compétences de chacune d’entre elles.
Dans une correspondance de la structure focalisée sur la lutte pour le changement (LUCHA), un mouvement citoyen non-partisant et non-violent des jeunes de la République Démocratique du Congo, adressée à l’administrateur militaire du territoire de Beni au Nord-Kivu dont l’intitulé est ; identification des orphelins du territoire de Beni et remettre aux enfants orphelins hébergés à Kasindi leur dignité étouffée par leurs surveillants.
La Lucha plaide pour l’interdiction formelle de la pratique à la une à Kasindi-Lubiriha, celle qui consiste à faire porter aux enfants des badges sur lesquels il y a mention « Je suis orphelins » tout en circulant de porte à porte en train de demander de l’aide. Et pourtant une attitude qui compromet leur dignité alors que, le commun des mortels est censé protéger.
La lucha rappelle à l’administrateur militaire du territoire de Beni les notions élémentaires pour parvenir à ouvrir un orphelinat il s’agit de ;
• Que le gouvernement se rassure que celui qui ouvre l’orphelinat réunit les conditions pour héberger les orphelins sans ôter leur dignité (location convenable ; les sources de provenance doivent êtres bien envisagées).
• Identification du statut de l’orphelinat à savoir ;
1. L’orphelinat pouponnière qui accueille les enfants à partir de la naissance jusqu’à l’âge de trois ans.
2. L’orphelinat du jeune enfant qui accompagne la socialisation de l’enfant, la près-scolarisation et le primaire. On y accueille des enfants de 3 à 12 ans.
3. L’orphelinat de l’adolescent qui accueille des enfants de 12 à moins de 18 ans et qui les prépare à s’insérer dans la vie active, etc…
À en croire la LUCHA, dans la cité frontalière de Kasindi les enfants sont mixés de 0 à 18 ans sexe différents, surveillés par deux ou une personne. Ce manquement précités met en doute la responsabilité des autorités locales en ce qui concerne, l’option de régulariser cette situation. Et les auteurs de ces actes détiennent les lettres d’autorisation émanant de ceux qui sont censés lutter contre la violation des droits universels de l’enfant.
Il convient de signaler en outre que, la cité frontalière de Kasindi localisée à la frontière congolo-ougandaise compte à ce jour plus de deux orphelinats qui fonctionnent de manière aléatoire selon certains observateurs avertis.
Paul Zaïdi
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