Gestion durable du Lac Albert : La politique du gouvernement provincial de l’Ituri porte déjà ses fruits

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Plusieurs avancées significatives sont déjà enregistrées sur cet espace lacustre depuis la tenue de l’atelier de réflexion sur la problématique de la gestion durable et de la réglementation de pêche au Lac Albert, organisé par le ministère provincial en charge de la pêche du 16 au 17 mars 2020 à Bunia, chef-lieu de province, sous le haut patronage du Gouverneur Jean Bamanisa Saidi.

Ce forum avait notamment permis la création de l’unité provinciale de surveillance, contrôle et suivi de gestion durable de pêche et de l’aquaculture sur ledit Lac.

Peu à peu, la nature commence à reprendre ses droits. Pour preuve, certaines espèces de poissons jadis disparues ont réapparu, au grand bonheur des pêcheurs et d’autres couches de la population. Il s’agit notamment de Wayoli, poisson électrique, sardine de grande taille dans la région de Mahagi.

« Notre souci majeur est de vivre le changement et c’est ce que nous commençons à sentir avec la détermination du ministre de l’AGRIPEL. Nous sommes les premiers bénéficiaires longtemps ignorés et négligés dans la prise de décisions les concernant. Nous ne voulons pas que cette histoire de triste mémoire puisse se répéter si réellement nous avons l’amour d’améliorer les conditions de vie des pêcheurs qui pourront énormément contribuer à l’essor de l’économie nationale », a témoigné un pêcheur de Tchomia.



« Votre méthodologie est rationnelle et sage. Aujourd’hui, les forces navales n’ont plus le pouvoir sur le lac comme nous le revendiquons. Vous avez mis fin aux conflits entre services techniques et les forces de l’ordre en leur demandant de travailler ensemble pour la gestion durable du lac, vous avez fait retourner certains grands pêcheurs congolais de l’Ouganda au pays; il y a diminution sensible ou carrément l’inexistance de l’arrestation arbitraire des pêcheurs congolais sur le lac Albert en Ouganda », a reconnu un autre pêcheur de Kasenyi.

Assurément, plusieurs actions ont déjà été menées pour redorer l’image du lac Albert à tel point que la province est aujourd’hui considérée comme *un modèle en matière de la politique de la réglementation de la pêche, de la gestion durable du lac* par le Directeur National des ressources en eaux, et Il est important que ces acquis et avancées significatives enregistrés soient consolidés.

Toute fois, de nombreux défis demeurent et le gouvernement provincial est déterminé à inverser la tendance.
Les pêcheurs ont donc intérêt à soutenir et à accompagner le gouvernement Bamanisa dont la politique vise à assurer une gestion rationnelle du lac Albert, de manière à permettre aux générations futures d’en bénéficier également.

Pendant ce temps, la série de mesures prises pour une gestion durable de ce patrimoine ne sont pas bien perçues par des gens qui entretiennent des réseaux mafieux, étant donné que leurs intérêts sont menacés et veulent coûte que coûte continuer à exploiter le lac par des moyens illégaux et interdits par la loi.

Des hommes politiques, des associations des pêcheurs et certaines autorités coutumières impliqués dans la pratique de pêche illicite et des réseaux mafieux manifestent leur hostilité et pessimisme aux changements opérés grâce au processus de la pêche responsable, voilà pourquoi ils multiplient des stratagèmes pour maintenir le statu quo.

Dans la foulée, des personnes mal intentionnées considèrent ce patrimoine comme un lieu où il faut entretenir des conflits, une attitude qui doit être bannie d’autant plus que l’une des recommandations de l’atelier tenu au mois de mars 2020 évoque cet aspect en affirmant nous citons :  » la considération du Lac comme un domaine public de l’État et non pas comme un domaine de dispute d’accès et de droit de terre entre les chefferies riveraines ».

La Rédaction

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