RDC-Ouganda: Les petits commerçants suggèrent la suppression de la TVA et de la taxe d’analyse de l’OCC à la douane de Kasindi

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Les opérateurs économiques de nombreux commerces dits de proximité exerçant à la frontière congolo-ougandaise, plaident pour la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de la taxe d’analyse de l’office Congolais pour le contrôle (OCC), sur les produits du cru dans les opérations d’import-export à la douane de Kasindi, dans le cadre du Projet de facilitation du commerce dans la Région des Grands Lacs (PFCGL).

Dans une brève adresse à la presse locale ce jeudi 24 décembre 2020, madame Stéphanie Muhindo Ruvaki, Présidente de l’association de petits commerçants (ACT), œuvrant au poste frontalier de Kasindi a estimé que, la TVA exigée par la Direction Générale des Douanes et Accises (DGA) et la taxe d’analyse de l’OCC sur les produits à crus dans les manœuvres d’import-export accélère de manière précipitée la mort programmée de l’économie dans le grand Nord-Kivu en proie à l’escalade de l’insécurité ainsi qu’aux conséquences fâcheuses de la crise sanitaire liée au fléau du 21 ème siècle.

A l’en croire, les dispositions particulières prises pour juguler la propagation du coronavirus pendant cette période de la deuxième vague, ne font qu’accroître la scandaleuse inégalité dans le traitement de petits commerçants à la douane de Kasindi où le Régime commercial simplifié (Recos) du Marché commun de l’Afrique orientale et Australe (Comesa) qui prône la simplification des procédures de dédouanement des marchandises est asphyxié avec un récent arrêté ministériel du gouvernement congolais, et pourtant ce régime permet aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des exemptions des droits de douane, dans le but de favoriser les échanges commerciaux entre les pays du COMESA dont fait partie la République Démocratique du Congo.

« Les mesures de plus en plus restrictives mises en place pour limiter la propagation du coronavirus ont de lourdes conséquences sur les activités économiques de petits commerçants, du fait que toutes les frontières terrestres sont hermétiquement fermées et les conditions de faire traversée les marchandises deviennent de plus en plus exigeantes », a ajouté Madame Stéphanie Muhindo Ruvaki.

L’ACT-Kasindi par le biais de madame Stéphanie Muhindo Ruvaki qui en est la présidente, recommande au PFCGL de relever d’autres défis au niveau de la douane pour améliorer davantage les conditions de travail de petits commerçants transfrontaliers.

Il importe de souligner en outre que, les autorités de services incriminés, se sont reservées face à ces lamentations de petits commerçants.

PAUL ZAIDI

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