Deux jeunes hommes ont été tués par des présumés militaires de l’armée nationale, respectivement à Ndoluma et Kipese, deux localités du territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
La première victime, un jeune homme nommé Tembo Musumba, a été abattue l’après-midi du jeudi 26 décembre 2024, près de Ndoluma, dans la localité de Mutundu, dans le groupement Musindi, chefferie des Batangi. Il a été tué alors qu’il se trouvait dans sa parcelle.
La deuxième victime, un autre jeune homme âgé de 25 ans, a été tué par un présumé militaire incontrôlé à Musimba, près de la localité de Ilambula, non loin de Kipese. Le jeune homme est mort sur le champ, selon la société civile locale. En colère, les habitants ont sévèrement tabassé l’auteur du meurtre, qui a été sauvé in extremis par d’autres militaires. Il est actuellement entre la vie et la mort et reçoit des soins au centre de santé de référence de Kipese.
Un notable de Lubero a condamné fermement cette situation. Il a appelé les autorités à mener des enquêtes sérieuses afin d’identifier et de traduire en justice les responsables.
« Le mariage civilo-militaire est actuellement difficile en raison du comportement incontrôlé de certains éléments des FARDC, qui se livrent au pillage des biens de la population et commettent des assassinats. Il est impératif d’agir et de plaider auprès des autorités compétentes pour sauver la situation avant que l’ennemi n’en profite », a déclaré Monsieur Bwanandege.
Il est important de rappeler que la situation sécuritaire est dégradée dans le territoire de Lubero en raison des combats qui opposent les Forces armées de la RDC aux rebelles du M23 et à l’armée rwandaise depuis près d’un mois. Plusieurs agglomérations de la région sont secouées par des pillages systématiques, attribués à des présumés militaires de l’armée loyaliste ainsi qu’à d’autres éléments Wazalendo incontrôlés.
La rédaction
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