Au delà de briser les chaînes de disparité qui rongent les sociétés des générations actuelles, et pour atteindre les objectifs de développement durable sur le continent africain en général et en République Démocratique du Congo en particulier, il se révèle impératif d’investir dans les femmes.
C’est dans cet optique qu’à l’occasion de la journée mondiale de la femme africaine, les femmes du groupement Basongora dans le secteur de Ruwenzori sont appelées à saisir l’opportunité de participer à un atelier qui se tiendra au quartier Congo ya sika, sous l’égide des femmes leaders de ce coin rural de l’Est du pays.
« Dans notre nation nous avons par exemple la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, et d’autres femmes ayant des postes de responsabilité au sein du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, etc… Celà signifie tout simplement que, investir d’avantage dans les femmes est un choix judicieux pour favoriser la croissance économique, la sécurité qui est sans nul doute gage de développement et l’amélioration des conditions au vécu quotidien ».
C’est en ces mots que s’est exprimé à lesvolcansnews.net Madame Desanges Kavugho Maliro, responsable de l’orphelinat Tukinge Yatima localisé à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu. À l’en croire, une rencontre féminine aura bel et bien lieu ce mercredi 31 juillet 2024, en vue de sensibiliser les femmes à l’autosuffisance et à booster l’éducation des enfants et surtout des filles.
Pour rappel, la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) existe depuis 1974 et est l’initiative d’Aoua Keïta. Elle a lieu le 31 juillet de chaque année, en commémoration du 31 juillet 1962, date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se réunissent pour la première fois et créent la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation Panafricaine des Femmes.
PAUL ZAÏDI
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