Un deuxième dialogue intergroupes armés peut-il être pacifier l’Ituri ? Oui, pense Pitchou Iribi

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Regain de l’insécurité en province de l’Ituri, le député national Pitchou Mbodina Iribi reste optimiste que le dialogue demeure l’une des solutions clés pour faire sortir l’Ituri de ce gouffre de la guerre orchestré d’un côté par les milices locales et de l’autre, par des étrangers notamment les ADF au sud des territoires d’Irumu et de Mambasa.

Il propose, quand à ce, un second dialogue entre groupes armés locaux comme celui tenu à Aru en juin 2023. Ce deuxième pourparler permettra aux milices de se rapprocher les unes envers les autres, une manière tant soit peu de se familiariser à nouveau, croit Pitchou Iribi.

« Quand on va arrêter cette exploitation, cela va permettre d’amorcer une forme de dialogue, une forme de rencontre, de pourparler intergroupes armés comme c’était à Aru par exemple. C’est pas impossible que ces mêmes miliciens se rencontrent encore entre eux, qu’ils posent le jalon d’un rapprochement » insiste-t-il.



Qu’en est-il de la suspension de l’exploitation minière ?

Cet élu de la circonscription électorale d’Irumu sollicite des autorités provinciales la suspension de l’exploitation minière dans le territoire de Djugu précisément dans le secteur de Banyali Kilo où les groupes armés se sont réfugiés, à ce jour.

C’était ce vendredi 19 juillet 2024, à peine arrivé à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, dans le  cadre de ses vacances parlementaires. Il estime que cette suspension des activités minières réduira le circuit de financement de ces groupes armés qui, à travers l’or exploité illicitement, s’enrichissent au détriment du compte du trésor public et par ricochet, s’auto-financent.

« Les acteurs de sécurité de faire à sorte qu’on puisse arrêter l’exploitation illicite de l’or » disait Pitchou Iribi qui plaide aussi pour la continuité de la pression militaire débutée depuis le 30 juin dernier dans le secteur de Banyali Kilo.

Rédaction

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