« Certaines personnes boivent l’eau de la rivière Lubiriha pourtant souillée, et les pratiques de stérilisation sont peu adaptées au vécu quotidien « , (observation).
L’accès à l’eau potable présente une réalité bien différente. Les ressources naturelles en eau ne se traduisent pas toujours par un accès régulier et suffisant à l’eau potable pour la population.
Plusieurs personnes en cité frontalière de Kasindi n’ont pas accès normalement à l’eau potable, sauf ce qui sont aisés financièrement, qui paient et obtiennent de l’eau potable auprès de vendeurs d’eau ambulants.
« Les vendeurs d’eau ambulants vendent 1000 FC 20 litres d’eau pour Masika Charlotte (0,35$), ce que nous ne pouvons pas nous permettre. Nous sommes donc obligés de nous procurer de l’eau dans la rivière Lubiriha. Puisque aux bornes fontaines il faut se réveiller à 4 heures du matin en vue de puiser deux à trois bidons, au risque et péril », peut-on retenir de ses propos.
Au finish, l’OMS affirme qu’il y a au moins 2 milliards de personnes dans le monde qui utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales. La contamination microbienne de l’eau potable résultant de la contamination fécale constitue le plus grand risque en termes d’assainissement et de transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la polio.
Une source proche de l’association des consommateurs d’eau potable de Kasindi – Lubiriha fait savoir que, la pénurie d’eau potable observée ces derniers temps est liée à la sécheresse, la pollution, les pics de consommation d’eau, les pannes, etc. « L’augmentation de la densité de population peut aggraver ce problème », fin de citation.
PAUL ZAÏDI
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