Des miliciens de la CODECO ont signé une incursion dans un site minier des expatriés chinois ce mercredi 03 juillet 2024 dans la localité Abombi, en secteur de Banyali Kilo non loin de Mungbwalu en territoire de Djugu, en province de l’Ituri située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Des sources locales avancent un bilan de 6 chinois tués, 9 autres autres kidnappés puis conduits à Digene pendant que la destination de 3 autres expatriés demeure inconnue.
Le docteur Vital Tungulo, président de la communauté Nyali Kilo, indique que cette attaque a été à la base d’un déplacement massif de la population d’Abombi vers les zones jugées sécurisées.
La société civile de Mungbwalu et environs qui confirme le bilan de 6 chinois abattus, précise qu’après cette attaque, les mêmes miliciens sont allés prendre pour le village Camp Blanquette où ils ont incendié plusieurs maisons.
« Ils ont réussi à tuer 6 chinois dont les corps song rapatriés vers Bunia » précise Imbalapay Jonathan, de la société civile de Mungbwalu et environs.
Du côté armée, on parle plutôt d’une embuscade tendue par la CODECO lors de sa fuite devant la frappe militaire subie en secteur de Banyali Kilo mais son porte parole rassure que la situation sécuritaire est déjà passée sous contrôle des FARDC.
Parlant du bilan, le lieutenant Jules Ngongo chiffre à 9 le nombre des morts dont 6 chinois, 2 militaires FARDC et un civil qui sont en route vers la morgue grâce à l’intervention de l’armée.
« 6 chinois, 2 éléments FARDC et un civil sont tombés dans l’embuscade de CODECO lors de leur fuite devant la puissance de feu de l’armée pendant les opérations lancées contre ces miliciens dans la zone de Banyali Kilo. Grâce à l’intervention des forces armées, les morts en route pour la morgue et l’armée contrôle la situation » écrit le lieutenant Jules Ngongo.
Ce secteur, selon la communauté Nyali Kilo, compte 15 groupements dont 13 sont occupés par la CODECO. Notons qu’il subit une série d’opérations militaires FARDC lancées, depuis le 30 juin 2024, contre les groupes armés locaux réfractaires aux actes d’engagement de cessez-le-feu signés, il y a peu, devant l’ancien VPM de la défense Jean-Pierre Bemba.
Nickson MANZEKELE
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