Les femmes étatiques et non étatiques de l’Ituri impliquées dans l’« agenda, femme, paix et sécurité » réaffirment leur engagement de contribuer à la recherche de la paix dans cette entité provinciale située au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Elles ont réitéré leur position le 15 juin à l’issue d’une formation organisée conjointement par la division provinciale de genre, famille et enfant et la section genre de la Monusco/Ituri axée sur le leadership transformationnel et la vulgarisation de la résolution 1325.
« Convaincues par l’idée selon laquelle, sans la femme rien ne peut être possible dans cette province sous état de siège », cette cinquantaine de participantes venues pour les unes des 5 territoires et pour les autres des organisations féminines, sociétés civiles et entreprises publiques de Bunia ont promis tout faire, après cette formation afin que la résolution 1325 soit une réalité en Ituri.
Ceci permettra alors à faire participer la femme dans le poste de prise de décision pour gérer ensemble avec l’homme, la chose publique.
« Nous espérons que cette formation sera utile pour nous et ça va nous permettre de nous positionner nous étant que femmes qui nous réclamons aussi capables de participer dans des diverses démarches pour la résolution des conflits » a laissé Béatrice Ama responsable du bureau genre, famille et enfant du territoire de Mahagi.
« Nous allons continuer à échanger, à nous réunir mais aussi à mettre ces acquis en valeur pour que le moment venu, la résolution 1325 soit une réalité au sein de notre province de l’Ituri qui a besoin de tout le monde mais particulièrement les femmes pour la paix. Sans la femme, rien ne peut être possible. Il faut vraiment l’implication pour que nous puissions recouvrir la paix que nous avons cherché » a dit, pour sa part, Madame Josée d’une organisation féminine de Bunia. Toutes deux ont parlé au nom des participantes.
Les organisatrices de cette formation à l’occurrence la division provinciale de genre et la section genre de la Monusco/Ituri ont promis intensifier pareilles activités dans les territoires pour atteindre toutes les couches de la femme iturienne.
Signalons que cette formation a été appuyée financièrement par « ONU femmes, via l’ambassade de la Norvège ».
Nickson Manzekele
Ituri : ce réengagement des femmes de continuer à contribuer pour la recherche de la paix
