Les grossesses précoces, la mendicité, l’errance dans les rues de Bunia voire l’utilisation des enfants pour des travaux lourds et leur enrôlement dans les groupes armés, sont là les maux qui rongent la société plus particulièrement les enfants dans la province de l’Ituri.
Constat fait par l’ambassadeur des droits des enfants en RDC Ghislain Atiaboli ce 16 juin 2024 à l’occasion de la journée mondiale de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année.
« À l’Est du pays particulièrement en Ituri, plusieurs enfants sont victimes de ces atrocités perpétrés par des groupes armés. On compte de centaine d’écoles incendiées par les groupes armés. Plusieurs enfants se trouvent déplacés, dans les rues de la ville de Bunia entrain de mendier pour leur survie sans assistance. Il y a aussi l’augmentation des violences sexuelles par exemple des cas de grossesses précoces chez les enfants filles, donc la situation est très grave » indique Ghislain Atiaboli.
Cet activiste estime que si les groupes armés et les forces de défense laissent les enfants en dehors de leurs conflits armés, ceci facilitera et réduira leur nombre dans les rues de Bunia.
Pessimiste, Ghislain Atiaboli va-t-en-guerre aussi contre les belligérants détenteurs illégaux d’armes qui s’attaquent contre les infrastructures scolaires diminuant ainsi le degré de la scolarisation surtout dans les territoire de Djugu et d’Irumu.
« Ici, je rappelle aux autorités et la communauté internationale de s’engager pour que les droits des enfants soient respectés. On doit apprendre à laisser les enfants en dehors des conflits pour qu’ils bénéficient de leurs droits » ajoute-t-il.
Il plaide pour la mise en avant plan du respect des droits de l’enfant dans la nouvelle politique prônée par le gouvernement congolais et sollicite auprès du chef de l’État, de mettre en « priori » les enfants pour leur épanouissement utile dans la société.
Précisons qu’aucune activité afférente à cette journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année, n’a été organisée en province de l’Ituri.
Nickson Manzekele
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