Afrique : le chao du partenariat commercial entre la RDC et l’Ouganda s’amplifie au rythme inquiétant (Tribune de PAUL ZAÏDI)

Posted on

Le différend entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda continue de s’exacerber au sujet du blocage des véhicules automobiles transportant les poisons salés en provenance du Soudan du Sud, la Tanzanie et du Tchad. Les vives tensions entre ces deux pays voisins sont d’actualités.

Les tenants et les aboutissants

La diminution sensible des échanges commerciaux entre ces pays membres de l’EAC s’explique essentiellement par la poursuite de la perturbation du transport des marchandises en transit international, l’harmonisation des normes de produits et l’admission proportionnelle de la RD Congo au sein du bloc régional.

Mais ces lots des poissons mise en exergue de ce problème proviennent pour l’essentiel d’un seul pays, à savoir le Soudan du Sud. La RD Congo et l’Ouganda se trouvent de ce fait dans une situation de dépendance à l’égard de ce partenaire privilégié.

Du fait que, les variétés de poissons populairement souhaités par les potentiels consommateurs dans plusieurs entités congolaises, sont indisponibles dans les eaux du lac Albert et Édouard à l’Est du pays. Celà se justifie par une pêche irrationnelle qui par conséquent, contribue à la rareté des espèces idéales.

Les démarches moins rassurantes et les pistes vouées à une solution satisfaisante

Alors, s’imaginer tenir tête en grevant à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi, tout en empêchant aussi du côté congolais le libre passage des véhicules automobiles transportant des produits agricoles vers l’Ouganda, en guise de faire face à une décision irrationnelle du régime de Kampala celle, de décharger les poissons salés sur le marché ougandais alors que, les véhicules sont verrouillés par le plomb de transit est illusoire.

Cette rivalité inappropriée est politiquement motivée par les pionniers du gouvernement ougandais d’autant plus que, les élections générales pointent à l’horizon d’où la nécessité au Président Yoweri Kaguta Museveni, de vivre en odeur de sainteté avec ses concitoyens même par les voies non raisonnables sur le plan international.

En revanche, exercer une pression sur le gouvernement central de la République Démocratique du Congo afin qu’une délégation gouvernementale soit mise en place pour amorcer d’intenses démarches avec l’Ouganda, et améliorer de manière imminente le climat des affaires…

Ces mécanismes se révèlent comme une option d’efficacité indispensable. D’autant plus que, ce conflit est considéré comme une alternative pour contrebalancer l’expertise de Julien Paluku Kahongya, l’actuel ministre du commerce extérieur de la RD Congo.

Ce scénario le plus historique comporte certaines complexités. Tout d’abord, ce désagrément aura pour challenge au Ministre du commerce extérieur membre du gouvernement Suminwa 1, de surmonter cette problématique.

Les modalités indescriptibles

Afin de remettre en question l’incohérence entre ces nations inscrites dans l’EAC et les tractations qui continuent à s’observer, le dynamisme de nouvelle activités du gouvernement congolais doit nécessairement mettre un terme, au dysfonctionnement de la réciprocité.

Cependant, sur les circuits du marché transfrontalier entre la cité frontalière de Kasindi (RDC) et le district de Kasese (Ouganda), un problème de taille se pose depuis plusieurs jours. Les nombreuses implications des officiers de l’armée ougandaise s’intensifient en agravant le mal qui devient de plus en plus profond et gênant pour les commerçants de ce secteur prioritaire.

Particulièrement sensible à l’imprévisibilité du canal de déchargement, le secteur de poissons salés est confronté à la congestion des manœuvres dilatoires en fonction d’une contrainte,  d’anticiper et donc d’accroître ses stocks de colis dans les dépôts sur le marché à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi

Toutefois, il existe également un risque de voir certains conflits commerciaux se transformer en guerre commerciale, ce qui peut se produire lorsque la République Démocratique du Congo et l’Ouganda continuent à augmenter les tarifs ou créent d’autres barrières, ce qui peut également rendre les poissons plus chers ou rendre les choses plus compliquées pour les opérateurs économiques oeuvrant dans ce secteur.

Régie par les traités, la politique commerciale congolaise s’efforce de contribuer “au développement harmonieux du commerce africain. Le gouvernement Suminwa doit défendre les intérêts du pays d’une seule voix. C’est connu de tout le monde que, les pratiques commerciales déloyales constituent une allure honteuse.

Toutefois, si la grève en cours à Kasindi peut inquiéter aux ambitions de la région, l’EAC ne pourra faire l’économie d’un approfondissement de sa stratégie d’intégration.

Alors que, la Communauté d’Afrique de l’Est, dont le siège se trouve à Arusha, en Tanzanie, compte sept membres : Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie, Soudan du Sud, Ouganda et RD Congo. Ce bloc régional, qui couvre une superficie d’environ 4,8 millions de km2, représente un marché de 300 millions de consommateurs et dispose d’importantes ressources naturelles.

Pourtant, l’EAC est l’une des communautés économiques régionales les plus intégrées en Afrique. Il s’agit d’une union douanière, la plupart des biens et services étant échangés en franchise de droits entre les Etats membres et disposant d’un tarif extérieur commun avec les pays tiers. En tant que marché commun, les personnes, les biens, les services et les capitaux peuvent y circuler librement.

PAUL ZAÏDI

  • Share

0 Comments

Leave a comment