Nord-Kivu : les DDH s’insurgent contre la vindicte populaire

Posted on


Certains acteurs de la société civile et défenseurs des droits de l’homme condamnent avec véhémence les cas de justice populaire en répétition dans la province du Nord-Kivu.

Le dernier cas a été enregistré le mercredi 29 mai dernier où un présumé collaborateur du M23-RDF accusé d’avoir filmé les positions des forces armées de la RDC à Mugunga a été brûlé vif par la population en colère.

Pour Luanda BatabiyaTimothee, défenseur des droits humains et acteur de la société civile en ville de Goma, pense que la population ne doit pas se rendre justice par contre, elle doit renforcer le mariage civilo-militaire pour booter hors état de nuire l’ennemi de la paix.

« Les personnes qui ont commis cet acte doivent savoir que la loi condamne la justice populaire, je ne suis pas la personne qui doit condamner cette pratique mais c’est la loi congolaise qui l’interdit j’appelle la population à une étroite collaboration avec les services de l’ordre », a-t-il insisté.

Il a par la même occasion, appelé la population à la vigilante et de toujours présenter les présumés collaborateurs de l’ennemi au service de l’ordre pour diligenter les enquêtes afin de connaître les autres contours.

« La population est en danger parce que, lorsque vous exécutez de telles personnes vous ne savez pas normalement elles sont au nombre de combien, elles ont qu’elle mission, mais quand vous l’exécuter ne sachant pas où sont normalement les autres, sa mission également sera constituera un problème, de ma part la victime devrait être mis aux arrêts puis l’auditioner et connaître enfin sa mission motivée », a ajouté l’activiste des droits de l’homme Luanda Timothée.

Il sied de noter que des cas de justice populaire sont devenus légion dans la province du Nord-Kivu et au Sud-Kivu.

Suzanne Musemakweli

  • Share

0 Comments

Leave a comment