Nord-Kivu : Kasindi et le banditisme, un mariage qui fait la une (alerte)

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« L’entité de Kasindi passe à l’heure du banditisme sauvage » s’indigne M. Clovis Matulenga défenseur des droits humains.

Du 4 au 30 avril 2024, la nouvelle société civile congolaise (NSCC) a recensé au-moins 9 cas d’incursions prioritairement, dans les quartiers Mwangaza et Congo ya sika.

Depuis le début de l’année en cours, et juste après le remplacement du régiment militaire des FARDC à « la bande carotte » longtemps suspecté dans la complicité avec les bandits selon la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora, le phénomène ne s’est pas arrêté.

Bien au contraire, la proportion des crimes et autres délits perpétrés par des congolais et des étrangers notamment des sujets ougandais est en progression inquiétante, en dépit d’énormes efforts que ne cesse de fournir l’appareil sécuritaire.

Si pendant longtemps l’insécurité était attribuée aux quartiers défavorisés de Kasindi, les braquages et autres actes délictuels s’étendent désormais dans les quartiers huppés. Selon le rapport synthèse sur le banditisme publié dans la soirée du lundi 30 Avril 2024 par la nouvelle société civile congolaise.

« Entre récidivisme chronique et l’aveu d’impuissance de l’Etat… Des présumés bandits braquent, violent et même tuent. Celà doit prendre fin suite au mariage civilo-militaire « , a insisté M. Blaise Matusela Bunduki qui en est son coordinateur.

PAUL ZAÏDI

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