Nord-Kivu : la situation dégénère à Bunyuka après la mort d’un civil et d’un militaire (PP FARDC)

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Les germes de la criminalité liée à la justice populaire sont encore perceptibles dans les zones opérationnelles au Nord-Kivu, une province sous état de siège en guise de contrecarrer le plan machiavélique de l’ennemi de la paix.

Après l’assassinat d’un jeune finaliste à Bunyuka la nuit de dimanche 28 Mai 2023 par un militaire incontrôlé, sur appelle de la société civile forces vives de cette partie de la chefferie des Bashu, un militaire a rendu l’âme dans un circuit de la vindicte populaire.

« Ce qui se passe à Bunyuka c’est regrettable d’abord, nous tenons à présenter nos sincères condoléances à la famille du finaliste et aussi une fois saisis, nous avons arrêtés hier soir le soldat responsable du meurtre et, c’était à la justice de faire son travail ». A indiqué à la presse régionale le capitaine Antony Mualushayi porte-parole des opérations Sokola 1 grand Nord.

« Le soldat qui a tiré sur ce jeune, doit répondre à ses actes donc on n’était pas avec le soldat. Le soldat était seul avec ce jeune, on ne sait pas le motif qui l’a poussé de tirer sur lui. C’était à la justice bien-sûr de faire son travail et c’est ce que l’armée a fait, en mettant à la disposition de la justice le soldat présumé coupable ». A-t-il ajouté.

Avant de conclure que ;

« Mais chose grave, dans la même soirée nous avons écoutez sur la voie des ondes le Président de la société civile de Bunyuka qui appelé la population à manifester aujourd’hui, contre ce qu’il appelé lui-même les bavures des hommes en uniforme donc, l’infraction étant individuelle il n’avait pas droit, ni le pouvoir d’appeler la population à manifester contre l’armée ».

Selon ce dernier, « le matin, la population a suivie son mot d’ordre… A commencé a manifester contre le militaire dans son ensemble et malheureusement un militaire qui partez acheter ses articles dans une boutique, a été pris pour cible. Et tué dans la justice populaire donc, dans moins de 24 heures nous avons perdus deux congolais ; un finaliste et un soldat alors, toutes ces personnes… Toutes les vies que nous avons perdues aujourd’hui, doivent être payées ».

Pour la bouche autorisée des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), tous les instigateurs en amont et en avale à Bunyuka, seront mise à la disposition de la justice congolaise. À l’en croire, on ne peut pas comprendre dans un état des droits où, la justice est là des gens se réclamant de la société civile où des mouvements de pression puisse demander à la population de s’attaquer à l’armée.

Paul Zaïdi

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