A l’approche et pendant la période électorale, les discours de la haine se développent de plus en plus allant même dans le sens d’inciter à la violence, de saper la cohésion sociale et la tolérance. Pendant la période normale, les personnes en situations handicapes sont aussi victimes de ces messages qui vont même à causer des dommages psychologiques, émotionnels et physiques à travers la xénophobie et d’autres formes d’intolérance et de discrimination.
En guise de lutte contre ces discours de haine à ce jour, Uwema Asbl avec l’appui de l’IRI a tenu, ce vendredi 21 avril 2023, une table ronde sur la cohésion sociale et la prévention des discours de haine à laquelle des jeunes, des femmes et des personnes en situation d’handicape en ont pris part.
Réduire les risques de violences qui proviendrait de la prolifération des discours de haine et de xénophobie qui phagocyterait le climat de cohabitation pacifique entre population en ce moment d’état de siège et concomitamment année des élections, est le primordial objectif de cette table ronde.
« Nous sommes dans une période préélectorale, nous sommes très intéressé par la situation qui prévaut dans la société où il se développe beaucoup de discours de haine ; il ya des membres de la communauté qui ne s’attendent plus que plus et nous avons jugé d’organiser cette activité pour pouvoir mettre à niveau ces membres de la communauté afin qu’ils puissent lutter contre ces discours de haine et xénophobe et prôner plus la cohésion sociale », a dit le représentant de madame Chantal Faida coordinatrice nationale de UWEMA.
Dans son exposé, le paneliste Akram Kandeke a prévenu que si les participants à cette table ronde ne s’opposent pas aux actes d’anti-campagnes, on pourra enregistrer des escalades qui pourront aboutir à des scènes de violations graves des droits humains. Il a, à cette même occasion, conscientisé les jeunes, femmes et d’autres couches à avoir un regard de considération aux personnes en situation d’handicap qui demeure une personne à part entière
« Souvent les personnes en situation d’handicape sont victimes des discriminations et marginalisation or le handicape ne signifie pas qu’on est incapable de tout. Ces gens aussi sont comme nous tous citoyens de la rdc et d’ailleurs chacun parmi nous a un handicape ces personnes aussi peuvent contribuer à relever ce pays parce que ce pays pour se relever a besoin des apportes de tout un chacun, ses filles et ses fils. Donc, la personne handicapée ne peut pas être marginalisée mais la société, la nation, toutes les organisations qui forment cette nation devraient aider cette personne à faire prévaloir ses qualités et se capacité », a dit Akrame Tumusifu Kandeke un des panelistes de cette table ronde.
Pour rappel, dans le combat contre les discours de haine et de marginalisation, le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi a réitéré son appel que le 24 juin 2022, à barrer la route à la xénophobie pour ne pas jouer le jeu de l’ennemi. Malheureusement, des manifestations ont été organisées par les couches sociales pour exprimer son soutien aux forces de sécurité, cependant dans la ville de Goma on a vu certains manifestants s’en prendre à certains compatriotes les qualifiant d’étrangers ou de complices avec le mouvement rebelle M23.
La rédaction
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