Clôture du mois dédié aux droits de la femme : À la découverte de Joyce Byamungu, défenseuse des droits des enfants (Portrait)

Née à Goma, dans la province du Nord-Kivu, le 16 février 2002, Joyce Byamungu est une fille de nationalité congolaise qui a fait, presque, la majorité de sa vie en province de l’Ituri pour des raisons familiales.

Résidant à Bunia et âgée de 21 ans à ce jour, elle est passionnée de la défense des droits des enfants en province de l’Ituri et vise même toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Parcours scolaire de Joyce Byamungu

Elle a fait ses débuts scolaires vers les années 2008-2009 à l’école primaire (EP) Kikonga en ville de Bunia et en 2013, elle a obtenu son certificat d’études primaires (cfr : Curriculum vitæ)

Après ici, elle est allée faire ses débuts en études secondaires à l’institut Bunyanga dit communément « Yambi Yaya » en ville de Bunia où en 2020, elle a été sortie diplômée d’État, option technique, section sociale.

Avec, dès le départ le rêve de connaître parler en public, elle est à ce jour étudiante à l’Université de Bunia UNIBU où elle fait ses études dans la faculté de la communication.

Ses débuts dans la défense des droits des enfants

Tout a commencé vers l’année 2013, lorsqu’elle fut élève au complexe scolaire Elimu qu’elle a représenté dans une formation organisée par FORDECO, formation axée sur les ambassadeurs/ambassadrices des droits des enfants.

Bien avant cela, d’après Joyce Byamungu, militer pour les droits des autres et surtout en souffrance fut parmi ses rêves d’enfance. Alors comme elle n’avait pas de route pour choisir qui est le plus démunie entre l’handicapé, l’enfant, la femme et la vieille, elle a dû prendre la défense des enfants comme elle en était et l’est encore.

 » J’ai rêvé toujours quelqu’un qui milite pour les droits des autres, quelqu’un qui défend les droits des autres. Je savais pas qui choisir, comment me lancer parce que, les questions liées aux droits des enfants dans notre province est négligée comparativement aux autres vulnérables, c’est pourquoi avec mes ambitions et mes rêves d’enfance, et en partant de la formation, j’ai pu faire les organisateurs et dirigeants des structures des défenses des droits des enfants  » a-t-elle dit dans une interview exclusive accordée à notre rédaction.

Après son choix pour défendre les enfants, elle décida de faire son entrée dans le Club d’écoute pour enfants, une structure défendant les droits les autres enfants dans la province de l’Ituri. Après son adhésion en 2013, elle fut venue et quelques mois plutard, elle fut nommée chargée des conditions féminines car elle fut, tout au départ, intéressée par l’affaire des jeunes filles.

 » Je suis entrée dans le club d’écoute en 2013, et je suis élue comme la chargée des conditions féminines parce qu’à l’époque, la question de la jeune fille me touchait dès les bas âges voir à l’école car je constatais certaines discriminations à l’égard de la fille, on donnait plus de faveur aux garçons  » a-t-elle répondu à l’une des questions de notre correspondant en Ituri.

Encadrée par plusieurs personnes notamment Emmanuella Salama, David Ramazani le directeur général du médias en ligne Buniaactualité et l’un des chevronnés dans la défense des droits des enfants, Joyce Byamungu fut nommée administratrice ou coordonnatrice du club d’écoute pour enfants car son prédécesseur (Mike Miller) partit, ailleurs que Bunia, pour des raisons d’études. Avec l’accompagnement de plusieurs de ces encadreurs, malgré le début n’a jamais été rose, elle a eu à assumer ce poste jusqu’à ce jour. D’après elle, sa réussite dans ce poste est la résultante de ses fonctions de doyenne qu’elle a assumé pendant plusieurs années à l’école.

 » Après être élue chargée des conditions féminines, quelques années après, l’administrateur est parti pour des raisons d’études. Et l’équipe, les encadreurs (formateurs) comme Emmanuella Salama, David Ramazani et Délice Wamusonya décidèrent que j’assume l’intérim et du coût j’ai été maintenue comme coordonnatrice. Au départ, cela me paraîtrait comme une charge mais avec avec l’accompagnement de ceux-ci, j’ai du m’assortir et jusqu’à ce jour je suis coordonnatrice  » relate la concernée par le portrait.

Compétentes de Joyce Byamungu, coordonnatrice du club d’écoute pour enfants en Ituri

De part sa nature, a-t-elle répondu à Nickson Manzekele, Joyce Byamungu aime travailler sous pression car elle fait mal une chose sans qu’elle ne soit sous pression. Outre cela, elle fait les enquêtes, trop le travail du terrain, elle aime le sens de travail en groupe en guise du slogan  » Ensemble on peut faire mieux  » sans oublier qu’elle est forte en exposition et débat ouverts au public.

Expériences professionnelles (Selon son CV)

1. À ce jour, elle est coordinatrice du club d’écoute pour enfants en Ituri.
2. Elle fut la chargée des conditions féminines des enfants reporters de Bunia à 2018
3. Elle est stagiaire en journalisme à la Radio Canal Révélation.
4. Elle est défenseuse de droits de l’homme mais surtout de l’enfant et de la jeune fille en particulier contre les violences basées sur le genre.
5. Elle rédige des articles sur Ponabana.

Qu’en est-il des ses formations faites ?

Joyce Byamungu, coordonnatrice du club d’écoute pour enfants, étudiante à l’Université de Bunia et défenseuse des droits des enfants a reçu un certain nombre de formations notamment sur :

1. Les droit de l’homme, de l’enfant et la jeune fille entreprenariat et Éloquence (l’art de parler)
2. Initiations à l’informatique
3. Formation sur les violences basées sur le genre
4. Les techniques de plaidoyer et reportage.

Questions-réponses

1. Si tu étais une musicienne ? (Journaliste). Joyce Byamungu répond qu’elle allait être de la musique religieuse car l’Éternel est l’unique sur qui elle croît.

2. Quoi prévois-tu faire dans l’affaire après avoir laissé le club d’écoute ou même quand tu seras encadreure des autres ?
Réponse :  » Bientôt je vais me lancer dans l’entrepreneuriat car j’aime pas être dépendante de quelqu’un « 

3. Si Joyce Byamungu sera, demain ou après demain gouverneure de province, quelle politique fera-t-elle pour retrouver la paix en Ituri ?
Joyce Byamungu répond :  » Je ferai participer la femme dans ma gestion car tous les criminels savent qu’ils sont sortis de ces femmes et ont un minimum de valeur qu’ils accordent à la parole ou conseil d’une femme « .

4. Qui sont tes idoles pour la communication à l’Université de Bunia ?
Joyce Byamungu répond :  » Faire la communication vient de ma volonté mais mes idoles sont Emmanuella Salama que j’aimais, j’aime et j’aimerai écouter toujours quand elle prend le mike ou soit quand elle est au micro dans son émission à la Radio Canal Révélation. Avec David Ramazani, alors, c’est pire. Quand il est au micro pour le journal parlé, je suis déjà rassuré qu’il n’y aura pas de gâchis. À part les deux, j’ai aussi comme idole Jean-Claude de la Radio Okapi/station de Bunia « .

Ici se termine le portrait de la coordinatrice du club d’écoute pour enfants en Ituri, Joyce Byamungu qui parle très bien le français, l’anglais, le swahili et peu le lingala, en guise de la clôture du mois dédié aux droits de la femme.

Nickson MANZEKELE, à Bunia