À Kasindi, l’organisation pour l’encadrement des agriculteurs et la défense des droits humains (ONG OEADH) par le biais de son coordonnateur national David Kirongozi révèlent que, certaines autorités politico-administratives d’êtres responsables de graves violations des droits de l’homme surtout lorsqu’il s’agit de l’organisation des manifestations publiques en dépit de la période spéciale de l’état de siège.
Ce dimanche 20 novembre 2022 lors d’une brève description de la situation des droits humains dans la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha, l’ONG-OEADH a mis en évidence certaines irrégularités constatées dans l’administration publique locale, qui entrave le climat pacifique entre les nécessiteux de manifester sur la voie publique, malgré la disponibilité d’une lettre d’information.
« Très souvent, lorsque les groupes de pression et les mouvements citoyens organisent une manifestation publique tout en réservant une lettre d’information au fonctionnaire délégué du gouverneur militaire du Nord-Kivu, très souvent la réponse tarde et ce silence sème d’embûches et les services censés encadrer les manifestants ne savent plus sur pieds danser…
Et finalement, les altercations entre les forces de l’ordre et les manifestants s’achève par d’énormes dégâts tant humains que matériels », a indiqué M. David Kirongozi.
À l’en croire depuis le début de l’année en cours, plusieurs cas d’entrave à la vitalité des droits humains ont été répertoriés et cette allure ne doit pas continuer du fait que, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prône l’état de droit. Et dont, les organisateurs des manifestations publiques doivent aussi procéder à la lecture des signes de temps, pour se préserver surtout pendant l’état de siège.
Le coordonnateur de l’ONG OEADH insiste sur le fait que, pour maintenir le climat merveilleux du mariage civilo-militaire, tout le monde doit se mettre autour d’une table afin de privilégier les acquis de la liberté de de manifester sur fond, d’un régime républicain.
PAUL ZAÏDI
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