La ville de Goma, capitale du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, est confrontée à une violence quotidienne qui ébranle sa population. Depuis plusieurs mois, les meurtres, devenus presque banals, ont instauré un climat de terreur et d’insécurité grandissante, plongeant les habitants dans un profond désespoir. Jean-Paul Waitswalo, notable influent du Nord-Kivu, a exprimé son vœu de voir 2025 devenir une année sans meurtres dans cette ville meurtrie. Toutefois, il appelle à une action décisive de la part des autorités locales et nationales pour concrétiser cet espoir.
2024, l’année noire de Goma
L’année 2024 restera gravée dans les mémoires des gomatraciens comme celle où la criminalité a atteint des niveaux alarmants. Les assassinats, souvent commis en pleine nuit, ont frappé de nombreux quartiers vulnérables de la ville, où l’insécurité a pris des proportions dramatiques.
Jean-Paul Waitswalo souligne l’importance d’une question essentielle dans cette crise : l’absence d’éclairage public. « L’absence d’éclairage public a permis aux criminels d’agir en toute impunité, ce qui a plongé la population déjà fragilisée dans un climat de terreur », déclare-t-il.
Les forces de l’ordre, limitées en nombre et en ressources, n’ont pas réussi à contenir cette montée de violence. Selon Waitswalo, le manque de mesures efficaces de la part des autorités a intensifié le sentiment de vulnérabilité chez les habitants de Goma.
Les attentes de la population pour 2025
Les attentes des Gomatraciens pour 2025 sont claires : plus de sécurité, un engagement fort des autorités pour stopper la criminalité, et des politiques d’inclusion pour la jeunesse.
« Une sécurité renforcée, une politique de tolérance zéro contre les meurtres, et une présence policière accrue dans les quartiers sensibles. Une installation immédiate d’un éclairage public pour limiter les zones à risque. Et enfin, un engagement communautaire fort pour que les forces de l’ordre collaborent étroitement avec les citoyens dans la lutte contre la criminalité, » résume Jean-Paul Waitswalo.
Il met également l’accent sur la nécessité de programmes éducatifs et économiques pour les jeunes, afin de renforcer le tissu social et prévenir la violence.
La rédaction
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