Les élèves filles du collège technique de Bunyoma une école conventionnée protestante CECA-20 fonctionnant dans le quartier Congo-ya-sika à Lubiriha sont d’accord que, seule une attitude de tolérance zéro est viable pour matérialiser la lutter contre le harcèlement sexuel dans les milieux scolaires.
D’autant que cette question menace l’image de marque et la crédibilité de la profession enseignante dans plusieurs pays du monde y compris la République Démocratique du Congo, la campagne « je ferme mes cuisses, j’ouvre mes cahiers et je dis tolérance zéro contre le harcèlement sexuel » une initiative du conseil local de la jeunesse en groupement des Basongora en secteur de Ruwenzori dévoilée à l’opinion publique ce mardi 20 septembre 2022 dans la cité frontalière de Kasindi, dans le territoire de Beni est l’une des pistes de solutions adaptées à une éducation scrupuleuse des jeunes filles. A déclarée la doyenne des élèves filles de cette école.
L’idée d’organiser dans un avenir proche, une formation sur le harcèlement en milieu scolaire est suggérée aux autorités politico-administratives locales, par cette structure citoyenne qui estime que le harcèlement sexuel entache les relations entre collègues, entre enseignantes et directeurs d’établissement de même qu’entre professeurs et élèves.
Pour le doyen du collège technique Buyoma les choses sont claires : « Le statut d’enseignant interdit d’avoir des relations intimement amoureuses avec les élèves. Si une élève tente de séduire son professeur, celui-ci doit adopter un comportement responsable et agir en bon père de famille. L’habillement d’une élève ne justifie pas qu’il lui saute dessus. Si une élève se comporte mal, il doit la remettre à sa place. Si elle persiste, il doit s’adresser à l’administration qui décidera si une rencontre avec les parents est nécessaire pour signaler ce comportement », a-t-il indiqué.
Au finish retenez que, le harcèlement sexuel est une forme de discrimination fondée sur le sexe. Lorsqu’une personne est harcelée sexuellement à l’école, elle peut se sentir atteinte dans sa dignité et son sens de la sécurité, être perturbée dans ses études et se sentir incapable d’atteindre son plein potentiel dans la vie. Si rien n’est fait pour éliminer le harcèlement sexuel dans les écoles, il peut dégénérer en comportement violent, y compris l’agression sexuelle.
PAUL ZAÏDI
0 Comments