Alors que la journée internationale de la jeunesse pour cette année 2021 s’est célébrée sous le thème : « Transformer le système alimentaire : Les innovations des jeunes pour une santé humaine et celle de notre planette », les jeunes de la ville de Goma eux ont plutôt préféré parler de l’insécurité qui ronge leur ville afin de chercher des voies et moyens pour endiguer définitivement ce fléau.
Réunis au sein du Conseil urbain de la jeunesse, ces jeunes venus aussi d’autres associations et mouvements des jeunes, ont échangé sur la question avec le maire policier de Goma dans une tribune d’expression populaire.
Plusieurs aspects ont été abordés au cours de cette rencontre organisée par le Conseil urbain de la jeunesse de Goma mais l’aspect sécuritaire de cette ville touristique a retenu plus l’attention de ces jeunes qui ont brossé cet aspect dans toutes ses formes.
C’est comme par exemple le défi d’insuffisance des effectifs policiers et militaires dans la sécurisation de la ville qu’ils ont soulevé dans leur mémorandum lu devant l’autorité urbaine après échange.
« Soucieux de vivre dans une ville où règne paix et sécurité, animés par l’esprit et devoir patriotique de contribuer en tant que force du présent, en cette journée de la jeunesse, nous jeunes de Goma, déclarons ce qui suit : nous nous engageons de toute nos forces à continuer à lutter pour la paix et la sécurité dans notre ville. Nous prenons engagement à nous opposer à toutes forces négatives et à tous ceux qui annulent les efforts de pacification et de sécurisation de notre vile, » a lu Bertino Butatunda, 1er vice président du CUJ/Goma.
La pandémie à Coronavirus étant d’actualité en ville de Goma avec sa 3ème vague, ces jeunes ont pris un engagement de respecter et faire respecter les règles barrières édictées par les autorités sanitaires contre ce fléau.
« En cette période de la pandémie de covid-19, nous nous engageons à respecter les mesures barrières et autres mesures édictées par les autorités pour stopper cette pandémie réelle qui fait des ravages partout dans le monde, à combattre tout acte deniant la réalité de cette pandémie, » ont poursuivi ces jeunes.
Cependant, les jeunes de la ville de Goma se sont réservés le droit de dire parfois « non » à l’autorité urbaine quand elle sera, selon eux, en violation de la dignité humaine. Ils demandent ainsi à l’autorité urbaine de Goma, d’être toujours à l’écoute et proche de la jeunesse pour la réussite de sa mission de pacification lui confiée dans le cadre de l’État de siège.
Victoire Muliwavyo
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