Face à la menace du variant delta, aux Etats-Unis, les chefs d’entreprises se sont ligués dans l’initiative de pousser les salariés à se faire vacciner au risque d’aller jusqu’à les licencier.
D’après eux, sans la vaccination, l’économie américaine est menacée par la progression très rapide de cette espèce dans les Etats-Unis.
De Walmart dans l’Arkansas à Microsoft à Seattle, des groupes ont imposé la vaccination, essentiellement aux cols blancs qui réintègrent les bureaux. Mardi, Tyson Foods est même allé encore plus loin : la totalité du personnel du spécialiste de la viande devra être vaccinée avant le 1er novembre.
Les informations fraîches de la très célèbre chaîne d’information CNN annonce que trois de ses salariés ont été congédiés(retirer de la chaîne ou licenciés) pour avoir enfreint sa politique sanitaire en travaillant sans être vaccinés contre le coronavirus.
En janvier dernier, la compagnie aérienne United Airlines Scott Kirby était déjà dans la logique en prévenant ses employés des Etats-Unis qu’ils seraient soumis à l’injection vaccinale.
Au 1er novembre, le vaccin serait obligatoire pour tous les salariés, dans les bureaux et les abattoirs du géant de la viande Tyson Foods.
Walmart par exemple, le premier employeur privé des Etats-Unis, a rendu obligatoire la vaccination pour les employés du siège, mais pas pour ceux des supermarchés et entrepôts.
Or « ces magasins sont principalement dans des zones rurales où les forces anti-vaccin sont plus prégnantes. »
Malgré les exigences par la politique du pays, certaines petites entreprises affichent une résistance.
Cizungu Gabriel
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