Instituée en mémoire du massacre des enfants de Soweto en Afrique du sud par le régime d’apartheid en 1976, cette journée a aussi vécu à Goma au Nord-Kivu.
Pour ce mercredi 16 juin 2021, plusieurs activités y relatives ont été organisées par plusieurs structures qui œuvrent en faveur des enfants.
Cette journée s’est présentée comme une opportunité pour faire une évaluation notamment sur l’impact de l’éruption volcanique sur les droits des enfants, sur l’impact de l’état de siège sur l’enregistrement des naissances en province du Nord-Kivu et bien d’autres questions liées à l’enfant.
Occasion pour NIHIBIYE François, président du comité urbain des enfants de la ville de Goma d’indiquer qu’il ne suffit pas seulement de célébrer cette journée mais de fixer le regard vers tous ces enfants qui se trouvent en situation difficile dans plusieurs coins en province du Nord-Kivu.
Pour l’Unicef, il y a des choses qui doivent être faites avec et pour les enfants et les impliquer dans les instances de prise de décision en leurs offrant des espaces d’expression.
Et pendant ce temps, 600 milles cas de violation de droits de l’enfant ont été répertoriés sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu. D’après Vanessa Kilanji, point focal du parlement d’enfants zone Est, ces chiffres qui ont fait objet de travail pour l’année 2020, montrent qu’il y a un grand travail à faire non seulement par les partenaires impliqués mais également par le gouvernement congolais.
«La protection de l’enfant est un travail de tout le monde car c’est celui-ci qui est l’avenir de la nation, » a-t-elle rappelé.
Il est à signaler que cette journée a été célébrée sous le thème international :
« 30 ans après l’adoption de la Charte : accélérons la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants. »
En RDC, cette journée a été célébrée sous le thème national :
« Je m’engage à œuvrer pour un Congo digne des enfants. »
Richard Kubuya
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