Depuis l’annonce de la rentrée scolaire le 12 octobre dernier par le ministère de l’enseignement, au Nord-Kivu plus précisément à Goma, les écoliers et élèves n’ont toujours pas repris le chemin de l’école suite à la grève qu’ont amorcés les enseignants qui réclament l’amélioration des conditions socio-professionnelles et la mécanisation des enseignants non payés et nouvelles unités.
C’est dans cette optique que la société civile conjointement avec les différents syndicats des enseignants ont organisé ce jeudi 22 octobre une marche pour exiger à ce qu’il y ait reprise des cours.
Dans son mémorandum, la société civile fustige le fait que ce sont les enfants qui payent le pot cassé de l’imbroglio entre les enseignants et le gouvernement au sujet de leur prise en charge, d’où il est impérieux que l’autorité provinciale fixe les frais scolaires au travers un arrêté afin de ne pas laisser les enseignants dans un embarras.
« La société civile forces vives du Nord-Kivu demande à l’autorité provinciale une rentrée scolaire apaisée en faveur d’un enseignement de qualité par la signature de l’arrêté fixant les frais scolaires tels que proposé par le comité provincial de l’EPST Nord-Kivu 1 et appuyés par la thématique de l’éducation », on peut lire dans ce document.
Partie du bureau de la société civile sise au quartier Katindo, cette marche des enseignants, parents et acteurs de la société civile, a eu comme point de chute le gouvernorat de province.
Il sied de signaler que les enseignants conditionnent leur retour à l’école par la signature d’un arrêté fixant les frais scolaires à payer par les parents comme l’avait décidée leur assemblée générale du week-end dernier estimant que la gratuité prônée par le Président de la République a montré ses faiblesses et est loin de se concrétiser au Nord-Kivu.
Victoire Muliwavyo
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