RDC – Ouganda : le pacte renforcé de la lutte contre la fraude douanière

La contrebande à l’importation, alimentée par la pratique du fractionnement des marchandises, côtés congolais et ougandais, fait perdre à la RDC d’énormes ressources, au poste frontalier de Kasindi. L’administration publique fait tout son possible, pour décourage ce système de la fraude douanière.

C’est dans cette optique que les services de l’ordre opérationnel ont procédé l’après-midi de ce mercredi 31 janvier 2024, à l’incinération de plusieurs kilogrammes des boissons sucrées et d’une quantité importante des emballages plastiques, frauduleusement importés à partir de l’Ouganda. L’activité a eu lieu au niveau de l’ancien Poste de patrouille des gardes du parc national des Virunga au quartier Congo ya sika.

Déterminé non seulement à combattre, mais surtout à enrayer ce fléau, l’autorité politico-administrative estime qu’il s’agit bel et bien d’une action disciplinaire à titre d’exemple. Il a tout de même apprécié le sens élevé du patriotisme, qui caractérise ses services techniques.

« Nous sommes en ce lieu c’est juste pour incinérer les marchandises qui résultent de la contrebande… Je salue l’abnégation des services de l’ordre opérationnel pour cet acte patriotique conformément aux lois du pays, surtout pour la maximisation de recettes du trésor public de l’Etat Congolais. Cette opération est destinée à décourager les contrevenants », a affirmé M. Kambale Sivavuhirwa Barthélémy fonctionnaire délégué du Gouverneur Militaire du Nord-Kivu.


Dans la foulée, l’une des congolaises a indiqué ses impressions quant à cette opération d’incinération. « Nous remercions les services de la douane ici à Kasindi puisque, nous étions en train de courir le risque de consommer les produits importés qui ne sont pas soumis aux analyses du laboratoire de l’OCC », ainsi s’est exprimée cette citoyenne rencontrée sur le lieu de l’action décisive.

La République démocratique du Congo entretient des relations commerciales, qui placent le pays de Yoweri Kaguta Museveni au 3 èm rang des pays africains, avec lesquels ses échanges en volume et en valeurs sont les plus importants après l’Afrique du Sud et la Zambie.

Sur le sol ougandais, tous les produits agricoles, alimentaires et forestières qui entrent dans le circuit du marché sans pour autant procéder à la régularisation des opérations d’exportation, sont quasiment saisis par les gendarmes de la douane ougandaise.

Paul Zaïdi