Insécurité à Goma : un journaliste frôle la mort au quartier Kyeshero

Le journaliste Gloire BALOLAGE, correspondant à Goma du média en ligne, opinion-info.cd a raté des tirs des certains éléments de service de sécurité des FARDC qui pourtant montaient les patrouilles dans le quartier Kyeshero la soirée de mardi 7 juin 2023.

Des informations à notre possession, renseignent que notre confrère est tombé dans la file de ces éléments dont l’unité n’a pas été révélée, aux environs de 19h dans son avenue au quartier Kyeshero, non loin du centre psychiatrique « Santé mentale » alors qu’il revenait du travail.

À en croire notre confrère, ces derniers, comme tout agent de sécurité devant un suspect, lui ont exigé d’exhiber ses « pièces d’identité » avant de lui demander d’où est ce qu’il quittait et où est ce qu’il allait, le journaliste, en citoyen civique et responsable, et vu qu’il ne se reprochait de rien, leur a montrer toutes ses pièces y compris même sa carte de presse, malheureusement à lieu et place d’être autorisé à poursuivre avec son intinerence, il va se voir piquer ses deux téléphones et d’une importante somme d’argent par les dits éléments, qui vont, par la suite lui orienter le canon pour l’abattre mais sans succès, car le journaliste a réussi à s’échapper et à sauver ainsi sa peau et ce, en prenant fuite.

Le quartier Kyeshero, situé en commune de Goma dans la partie Sud de la ville de Goma, est devenu un théâtre de l’insécurité grandissante depuis quelques mois, où il ne se passe plus 24 heures sans qu’un cas de vol, pillage, kidnapping, assassinat ou soit de coups de feu ne soient enregistrés. Si d’un côté ce sont les inciviques porteurs d’armes qui sont pointés du doigt, de l’autre côté, ce sont des éléments incontrôlés de l’armée congolaise ainsi que de la police qui sont cités par plusieurs acteurs sociaux, d’être à la base de cette situation.

Le Conseil de la jeunesse de Kyeshero qui corrobore cette information, plaide pour des enquêtes minutieuses au sein des FARDC et de la police, pour y dénicher toutes ces brebis galeuses.

Victoire Muliwavyo