Répression des opposants : En Chine, Felix pense que la police a été vidée de sa substance durant 18 ans passés

Respectant son mode opératoire en terme de la communication circonstancielle avec ses compatriotes de la diaspora, le Président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a profité de son séjour à Beijing en Chine, pour s’exprimer sur les questions d’actualité à la une.

S’agissant des évènements macabres qui ont caractérisé la répression brutale de la marche organisée à Kinshasa en date du 20 Mai 2023, le fils du sphynx de Limeté a jeté un discrédit sur la parcelle du pouvoir de son prédécesseur de Joseph Kabila Kabange.

Selon lui, la police dont il est en train d’œuvrer dans son régime, a été dépourvue de sa substance pendant 18 ans du règne du sénateur à vie Kabila.

« On recrutait des jeunes gens qu’on habillait en uniforme sans formation, nous avons une police qui pendant 18 ans a été vidée de sa substance » s’est-il désolé.

« D’ailleurs à cela, l’académie de la police qui était a l’abandon qui devrait être le don de l’Union européenne, qui avait été laissé à l’abandon depuis 2018, reprend vie depuis mon accession à la magistrature suprême. Grâce au partenariat avec nos amis de l’Émirat Arabe Unis et très bientôt elle pourra se lancer dans la formation de nos forces de police »

Mais aussi, il a signifié que, « cette police malgré qu’elle n’a été prête à faire mieux, elle a quand même été poussée a bout par un groupe des gens qui avaient été embrigadés, payés peut-être même drogués, on le saura avec des enquêtes, pour provoquer la police, l’agresser. Résultat, nous avons 27 agents de police qui ont été blessés, certains même ont été laissé pour mort, je suis allé le visiter et dans ces échanges la police ne s’est pas contenu. Elle a posé des actes disproportionnés, notamment cette image de ce jeune homme de 12 ans ».

Donc, le chef de l’Etat désire accélérer le mécanisme de la réforme de la police nationale congolaise, et surtout en terme de la gestion de foules lorsqu’il s’agit exactement des manifestations publiques.

Paul Zaïdi