Guerre à l’Est : La société civile interprovinciale REDIC Grand-Kivu demande à Félix Tshisekedi de décréter l’État d’urgence et de ne pas négocier avec le M23

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La situation sécuritaire et sociale actuelle en province du Nord-Kivu reste tendue et menacée par le Rwanda à travers le M23. Certaines voix se lèvent et recommandent aux tenants du pouvoir de penser à une issue pacifique pour décanter cette situation, une position que ne partage pas la société civile interprovinciale REDIC Grand-Kivu, qui demande plutôt au chef de l’État de ne pas négocier avec ces rebelles terroristes et de décréter l’État d’urgence en RDC.

Cette demande a été faite au cours d’un point de presse tenu ce samedi 4 mars 2023 à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu devant des journalistes de la place et plusieurs partenaires.

Pour cette structure citoyenne, négocier avec le M23/RDF c’est concrétiser l’accord «diabolique» entre le gouvernement congolais et le CNDP signé en 2009.

« On ne négocie pas avec les terroristes, négocier avec les terroristes M23/RDF, c’est concrétiser le fameux accord entre le gouvernement congolais et le CNDP signé à Goma le 23 mars 2009 (un fameux accord diabolique qui a permis l’infiltration de notre armée et qui appui la balkanisation de la RDC) »,

En effet, la société civile interprovinciale REDIC GRAND-KIVU (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) propose et demande :

• La suspension de la République du Rwanda dans l’EAC conformément à l’article 146 du traité de l’EAC.

• Au Président Félix Tshisekedi de n’ai jamais tenté prendre les initiatives de négocier avec le Rwanda (M23) car, négocier avec les terroristes, c’est un acte de trahison et de la balkanisation de la RDC. (En finir une fois pour toute à tout prix) Et prendre la décision comme garant de la nation, de faire la mise en retraite immédiate des tous les généraux affectés dans la zone de défense pour incompétence de leurs fonctions et grades, trahison et plus particulièrement tous les généraux que l’ex président Joseph Kabila a élevés en concrétisant le fameux accord avec la CNDP du 23 mars 2009.

• Que les sergents et Adjudants prennent le bateau de commandement des opérations militaires)  mais aussi faire un état de crise au niveau du ministère de l’intérieur et défense,

• De décréter un état d’urgence,
• De convoquer d’urgence l’Etat-major des toutes les forces vives du pays.

En outre, la société civile interprovinciale REDIC Grand-Kivu exige aussi la redevabilité à l’ordonnance instituant l’Etat de siège dans les deux provinces en nomination de ces animateurs. Et demande au gouvernement centrale d’éclairer les populations concernant la gestion des opérations sur le terrain pour qu’elle puisse accompagner ceux qui sont redevables pour cette guerre comme le cas du « héros MAMADOU NDALA MUSTAPHA d’aie mémoire », qui avait réussi à défaire le M23 en 2012-2013 avec l’appui de la population car, poursuit cette organisation, « il semblerait que les autorités de l’Etat de siège ne sont plus redevables à la population en matière des opérations des guerres sur terrain contrairement à l’ordonnance instituant l’Etat de siège ».

Pour clôturer, elle propose que la gestion de la ville soit repartie en communes, quartiers et avenues (donc pas de patrouilles intenses, internes militaires et policiers à l’intérieur de la ville), mais plutôt chaque commune s’organise en quartier avenue pour barricader les avenues pendant la nuit (pas d’entrée et pas de sortie) jusqu’aux heures convenables.

Elle demande à la population de rester unie, vigilante, solidaire, de soutenir les Forces Armées congolaises tout en se méfiant des actes tribalo-ethniques et d’être prête à tout car la négociation ne doit en aucun cas être une option envers le M23/RDF.

La rédaction

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