Masisi : Aux côtés de l’insécurité, la diarrhée éclate et tue des gens à Buabo (Société civile)

La société civile du groupement Buabo, dans le secteur Osso-Banyungu en territoire de Masisi au Nord-Kivu, déplore des cas des morts dûs à la diarrhée qui sévit dans cette zone et trace un bilan sombre de l’insécurité au cours de la période allant du 3 au 15mai 2022.

C’est ce qu’on peut lire dans le message d’alerte du rapporteur de la coordination de la société civile forces vives du territoire de Masisi Telesphore Mitondeke, qui fait savoir que plusieurs villages du groupement Buabo font face à la maladie de diarrhée qui a déjà causée la mort de trois habitants.

« Plusieurs cas de la diarrhée sont signalés dans les localites de Kaniro , Mashaki et Bulwa qui ont déjà fait 3 décès dont une femme de 25 ans et deux enfants de 10 ans » peut-on lire dans son message d’alerte.

Aux côtés de cette diarrhée qui rend malade et tue des paisibles citoyens, il règne dans cette entité du secteur Osso-Banyungu une insécurité qui ne dit pas son nom. Des cas de pillages, vols et enlèvements y sont notifiés au quotidien.

«Un cas de vol et pillage a été signalé à Muhemba dans la localité Bulwa la nuit du 8 au 9 mai, deux vaches ont été volées la nuit du 11 au 12 mai, certaines maisons ont été visitées par des bandits dans lesquelles deux chèvres ont été emportées et autres biens de valeur, à Kiba dans la localité Muhanga, un enseignant de l’E.P2 Biholo a été enlevé à son domicile par des ravisseurs, celui-ci demeure introuvable jusqu’à présent» indique Telesphore Mitondeke.

Au vu de cette situation inquiétante, les acteurs de la société civile dans le territoire de Masisi, appellent les autorités civiles que militaires à tous les niveaux de prendre des dispositions urgentes pour remédier ce fléau avant que le pire n’arrive.

Ils recommandent à la population de respecter les règles d’hygiène pour arrêter la probagation de cette maladie combien dangereuse et à continuer de collaborer avec les services de sécurité pour pérenniser la paix dans Buabo.

Jérémie Kabali