La ville de Goma et ses environs sont confrontés à une crise alimentaire de grande envergure, provoquée par l’inaccessibilité des zones d’approvisionnement en produits vivriers. Ces zones sont actuellement occupées par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Cette situation met en péril la survie de millions de personnes, y compris des milliers de déplacés qui ont fui les violences des derniers mois.
Jean-Paul Waitswalo, notable du Nord-Kivu, exprime son inquiétude face à cette situation désastreuse.
« Nous demandons un contrôle strict de la qualité des produits vivriers importés de Gisenyi, au Rwanda, afin de garantir la sécurité sanitaire et alimentaire des populations », a-t-il insisté.
Il souligne également la nécessité d’une mobilisation internationale pour répondre aux besoins urgents des habitants de Goma, durement frappés par cette crise.
Les routes menant aux marchés de Bweremana et Minova étant désormais fermées, les approvisionnements ne proviennent plus que de l’île d’Idjwi, au Sud-Kivu et du Rwanda. Toutefois, ces routes sont sous contrôle de forces étrangères, compliquant davantage l’accès aux vivres.
« La population de Goma ne doit pas être laissée seule face à cette crise. Nous réaffirmons notre détermination à défendre les droits et la survie de nos concitoyens », a ajouté Waitswalo, appelant à une action immédiate des autorités et de la communauté internationale.
Dans ce contexte critique, Jean-Paul Waitswalo appelle les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à intensifier leurs efforts pour récupérer les territoires occupés par les rebelles et rétablir l’approvisionnement des marchés de la ville. Il insiste également sur la nécessité de rétablir la sécurité et l’accès aux zones agricoles et aux axes routiers stratégiques pour éviter que la crise ne s’aggrave davantage.
La situation à Goma est une véritable alerte : le temps d’agir est maintenant pour sauver les vies de milliers de personnes et restaurer la stabilité dans cette région déjà lourdement touchée par des années de conflits.
La rédaction
0 Comments