Conflits armés en RDC : l’UE reconduit les mesures restrictives pour une année supplémentaire

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L’Union européenne a décidé de renouveler, pour une année supplémentaire, ses mesures restrictives contre 23 personnes en raison de la situation en République Démocratique du Congo. Ces sanctions, qui expirent le 12 décembre 2025, visent à répondre aux violations des droits de l’homme, à l’obstruction du processus électoral et à la persistance du conflit armé dans le pays.

Dans un communiqué publié lundi, le Conseil de l’UE a précisé que ces mesures restrictives concernent désormais 23 individus et une entité.

« Le Conseil a renouvelé aujourd’hui ses mesures restrictives en raison de la situation en République Démocratique du Congo (RDC) pour une année supplémentaire, jusqu’au 12 décembre 2025 », indique le communiqué. Toutefois, les identités des personnes sanctionnées n’ont pas été dévoilées.

En juillet dernier, les sanctions visaient notamment des membres de groupes armés non étatiques opérant dans l’est et le nord-est du pays, tels que le M23, l’AFC, les ADF, le CODECO/ALC et les FDLR-FOCA. Ces groupes sont accusés de crimes graves, dont des violations des droits de l’homme et de l’exploitation illicite des ressources naturelles, contribuant ainsi à l’aggravation de l’instabilité et de l’insécurité dans la région.

Les mesures restrictives de l’UE comprennent un gel des avoirs et une interdiction de voyage pour les personnes visées, les empêchant de pénétrer ou de transiter par les États membres de l’Union. De plus, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de fournir des fonds ou des ressources financières aux personnes et entités sanctionnées.

Ces sanctions ont été instaurées pour la première fois en 2016 en réponse à de graves violations des droits de l’homme et à l’obstruction du processus électoral en RDC. Depuis décembre 2022, l’UE cible spécifiquement ceux responsables de l’incitation à la violence ou de l’exploitation du conflit armé, ainsi que des acteurs contribuant à l’instabilité en RDC par le biais de l’exploitation illégale des ressources naturelles.

L’Union européenne surveille de près l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo et se réserve la possibilité de modifier la liste des personnes et entités visées par ces sanctions en fonction de l’évolution du terrain, conclut le communiqué.

La rédaction

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