Au-delà de l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, le lait maternel reste l’aliment optimal pour la croissance et le développement d’un bébé. Il est spécifiquement produit par chaque mère pour son enfant. Il offre une teneur idéale en protéines, glucides, matières grasses, vitamines et minéraux, et il est facile à digérer.
En 2001, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé l’allaitement exclusif au sein jusqu’à 6 mois, suivi d’un allaitement combiné avec une diversification alimentaire jusqu’à l’âge d’un ou deux ans.
L’OMS souligne que « cette nouvelle référence établit l’enfant allaité au sein comme le modèle normatif, auquel toutes les autres méthodes d’alimentation doivent être comparées en termes de croissance, de santé et de développement ».
Selon une analyse financée par les National Institutes of Health, les femmes ayant allaité pendant deux ans ou plus présentent des niveaux sanguins plus élevés de l’hormone antimüllérienne (AMH) et une ménopause plus tardive que celles qui ont allaité pendant un mois ou moins.
« L’allaitement contribue à réduire le risque d’ostéoporose après la ménopause : cette pathologie, qui se caractérise par une fragilité excessive du squelette, augmente le risque de fractures en cas de chute », explique le gynécologue obstétricien Sammy Nyembo.
Des chercheurs américains ont trouvé que le fait d’avoir des enfants et de les allaiter réduirait le risque de développer une ménopause précoce. Cette conclusion repose sur une étude ayant suivi plus de 100 000 femmes pendant près de 30 ans. Le bénéfice serait d’autant plus marqué si l’allaitement est exclusif. Cela a été rapporté par le site français *La Dépêche* dans un article intitulé « L’allaitement exclusif protège-t-il de la ménopause précoce ? ».
Il est également essentiel de rappeler que les bénéfices de l’allaitement maternel sont dose-dépendants. En d’autres termes, plus l’allaitement dure et se répète au cours de la vie d’une femme, plus les effets positifs seront significatifs.
PAUL ZAÏDI
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